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Courir mes rêves : Journal de bord d'une débutante en course à pied

31 décembre 2017

Bienvenue 2018... nous sommes impatients de faire ta connaissance !

 

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Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes à quelques heures de basculer sur une nouvelle année ! Une de plus ! C’est fou, il me semble que plus les années passent, plus j’ai l’impression qu’elles font moins de 365 jours !!! 2017 m’a bien appris la notion de « Prendre soin de moi » je vais doc garder cette mise en garde comme leitmotiv pour les 12 mois à venir. Je vous souhaite à tous et à toutes, ainsi qu’à vos familles, une santé de fer et un cœur rempli d’amour les uns pour les autres.

La nuit passée, il y a eu un important incendie d’une maison au village voisin. La maison est entièrement détruite. Je réalise combien nos vies peuvent basculer à tout moment. Prenons soin de nous, des nôtres et surtout... rendez-vous tout au long de 2018 pour partager nos quotidiens avec une jolie dose d’amitié.

RÉSOLUTION 2018 :

Je fais mon retour sportif sur mon blog resté silencieux bien trop longtemps !

 

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4 janvier 2016

2016 Année sportive !

Ecrire pour danser avec les mots. Ecrire pour partager mes rêves. Ecrire parce que courir n'est pas une activité solitaire. Ecrire tout simplement parce que je vous sais nombreux à me lire. Quel plaisir de vous retrouver après de longs mois silencieux. Seules mes baskets ont continué à bavarder avec les kilomètres ! Oh je sais... mon blog n'a rien dit ! Le vilain ! Une vie trépidante, ça consomme pas mal de minutes et... des minutes, il me semble que j'en ai de moins en moins à ma disposition. Tout est une question d'équilibre, ah... vraiment ? Mais si je suis addict au sport, c'est MON équilibre ! Un peu comme un instinct de survie, je dois me dépenser pour être vivante. Bref... je vais dépoussiérer mon clavier pour vous compter les aventures d'une paire de basket toujours heureuses de gambader. Bonne nouvelle année à toutes et à tous et qu'elle soit riche de sport et d'amitié !

Je débute donc 2016 trèèèès motivée car ma première course aura lieu dans 4 semaines et.... je suis loin d'être capable de courir 21 km ! Gloups... j'ai intérêt à travailler mon endurance, ce que je fait en alternant sortie longue et séance sur le vélo en salle. D'ailleurs ce midi, perchée sur mon vélo, j'envsageais de regarder un film mais... je n'avais qu'un seul programme à ma disposition et horreur, c'était du foot !!!! Autant dire qu'il fallait être motivée mais que ne ferai-je pas pour ma prochaine course !

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23 septembre 2015

Demi de Jussy (catégorie 10 km) - 19.09.2015

Courir la nuit, ça te tente ?

M'accordes-tu quelques instants de ta journée pour que je t'emmène sous les étoiles et le regard curieux de M'dame La Lune ? Du haut de son observatoire, elle a surveillé cette multitude de lampes frontales qui se couraient après ! Viens, rejoins-moi, il faut que je te raconte !

Tout est prêt pour confier la petite dernière à sa grande soeur. Ce soir, papa et maman vont au cinéma. A l'affiche, c'est le « Demi de Jussy, en catégorie 10 km ». Ils ont leur billets fièrement accrochés sur le torse et la frontale vissée devant leur regard. Les places sont rares, chaque année les tickets d'entrée s'arrachent rapidement. Heureusement que mon cher mari s'est occupé des réservations parce qu'en ce moment, même si je chausse mes baskets pour quelques kilomètres dans la semaine, je manque de confiance pour relever des défis. C'est donc plutôt perplexe que j'ai réuni mon équipement des grands jours, teinté de rose évidemment !

Source: Externe

Lestée de kilos squatteurs (si vous me lisez, qu'on soit bien clair... je vous hais !), je peine dramatiquement à retrouver un semblant de forme. C'est un fait, les calories ont pris le pouvoir en mobilisant mon corps au rythme d'une tortue essoufflée. Forte de ce constat, j'ai donc opté pour partir en dernière position ou presque. Me glisser dans la peau d'une vraie limace était une assurance de ne pas me griller dès le départ. 

Coup d'envoi dans la nuit, je suis entourée de 850 coureurs tout autant illuminés que moi et ensemble, on trottine. La petite route entre les champs est étroite, impossible de dépasser sans prendre le risque de se tordre une cheville sur les bords herbeux. Ca tombe bien, je ne suis pas décidée à me faufiler. Ce soir, la nuit est à moi ! Devenue maître du temps ou en tout cas de ma modeste ambition, je n'ai pour objectif que de prendre du plaisir. Qu'importe les chronos quand l'entraînement n'est pas à la hauteur. Oser s'offrir une séance sur le grand écran de la nuit, c'est une magie que j'ai les moyens de m'offrir !

Le premier kilomètre est un véritable collé-serré. Je surveille la surface qu'il me reste au sol pour poser mon pied sans heurter celui de mon voisin. Cette promiscuité est finalement identique à celle d'une première d'un bon film ! Les regards ne quittent pas la scène qui se déroule sous nos pas. Je lève parfois la tête, juste le temps d'admirer les projecteurs sautillants de mes compagnons. 

Le deuxième kilomètre est un brin sélectif avec le début d'un long faux plat. Même pas peur ! Je me sens étonnement bien et je peux enfin remonter un peu la file. Pas de folie, ma belle ! Allonger la foulée d'accord mais attention de ne pas faire la maline. Je n'oublie pas qu'actuellement mes entrainements se limitent à des sorties de 7-8 km.

Tout va bien, les kilomètres s'alignent tout seuls. Je suis plongée dans le nuit et mon horizon se limite aux mollets du coureurs qui me précède. C'est fou comme cette vision limitée restreint l'évasion des pensées. Au lieu de chercher le parcours des yeux, de tenter d'évaluer les distances, de repérer le dénivelé, je fais le vide. Je vis l'instant présent plus que jamais . Mon monde se résume à des mollets, des bandes réfléchissantes qui scintillent sous ma frontale et ma musique ! Les sensations sont décuplées, tout est intense et authentique. J'entends ma respiration qui est contrôlée, mes muscles sont chauds et répondent sans difficulté, mon tendon est sage, je suis bien, vraiment bien. A cet instant, je prends conscience que je suis vraiment là où je dois être : DANS LA COURSE.

Tiens, il y a de la lumière qui s'annonce au milieu de nulle part. Une habitation ? Des spectateurs ? Non.... j'y crois pas.... Une plage paradisiaque !!!! Deux écrans géants projettent des vagues venant s'échouer sur le sable fin. Des chaises longues dans l'herbe nous invitent à la détente, il y a même des palmiers artificiels déposés le long de notre chemin et... et.... une pataugeoire avec un charmant jeune homme en maillot de bain qui nous arrose avec son pistolet à eau ! Enormes éclats de rire des coureurs surpris par cette parenthèse dans le silence de la nuit.

Quelques foulées plus loin, c'est le retour dans le noir de la nuit. Comme une plongée dans un monde hors du temps. Tout est calme, silencieux, presque enivrant. Le chemin se déroule sous mes pas, les frontales animent des silhouettes concentrées, je me glisse dans la nuit. Je n'ai pas d'ombre, pas de surpoids, l'image des calories envahissants mon corps s'est effacée de mes sensations. Suis-je toujours moi ? Est-ce mon imagination qui me porte ? Des ailes de légèreté accompagnent mes kilomètres. Je ne me reconnais plus vraiment dans cet effort maîtrisé. La foulées est prononcée, insistante et déterminée. Est-ce que mon souffle tiendra la cadence ? Je me sais peu entraînée, est-ce que le rideau va tomber devant l'écran avant la ligne d'arrivée ? La nuit ne me murmure aucune réponse. Je cours alors sans penser, je range mon incertitude passagère aux oubliettes et je cours. L'esprit libre, les pensées connectées à l'instant présent, je me nourris de cette ivresse nocturne. 

Soudain, je distingue de nouvelles lumières. Un décor d'automne éclaire le parcours. Halloween borde mon chemin. C'est féérique, je voyage dans une autre dimension illuminée de teintes orangées. Cette douceur colorée me colle un sourire qui s'élargit jusqu'aux oreilles. C'est si bon cet effet de surprise au milieu de nulle part.

La nuit revient et m'offre un nouveau voyage avec moi-même. Je fais le bilan de mes sensations qui s'annoncent positives. Tout va bien ! La nuit est mon amie, je me fonds en elle sous le regard bienveillant de la lune. Devant moi, ma frontale éclaire des mollets fins, des mollets musclés, des mollets poilus. C'est beau un mollet quand c'est tout ce qu'il y a à regarder ! Mes yeux s'habituent à ce rythme régulier qui me devance, mon esprit se repose sur cette locomotive qui dirige mes foulées. Je profite de prendre de réelles pause en me laissant guider par ces inconnus qui courent devant moi. C'est la première fois que je tente cette expérience. Au lieu de remonter et dépasser les participants, je fais une étape dans leur dos, me transformant en ombre silencieuse. Je prolonge le plus longtemps possible cette mise en veille de mon corps et puis, soudain je redonne des ailes à mes foulées en abandonnant mon lièvre. Immédiatement, l'immensité de la nuit me rappelle à quel point je suis peu de chose dans le noir. Que dis-je ? Mes jambes n'émettent pas le moindre doute ! Elles sont galopantes, fougueuses, je dirai presque jeunes ! Ce n'est que mon esprit qui cherche un lieu où se poser. Ma musique vient alors prendre le relai et distribue des ondes positives à tout mon corps. Liberté, sais-tu combien je te savoure ? 

Nouvelles illuminations, c'est le printemps ! Des fleurs géantes et éclairées saluent mon passage, des bulles de savon caressent mes mollets, une douce musique parfume presque les pétales. Ce décor me fait penser à Alice aux pays des merveilles ! Cette course est vraiment magique.

Coup d'oeil rapide à ma montre. Waouwwww.... je ne reconnais pas ma vitesse ! A croire que je tiens le premier rôle de mes capacités ! Est-ce possible ? Je ne rêve donc pas. Cette foulée joyeuse n'est pas qu'une illusion. Pourtant mes calories squatteuses sont bien là. Peut-être qu'elles perdent leurs pouvoirs quand tombe la nuit !

Mon film est riche de couleurs mais là... au loin... je ne vois que du noir et du blanc. Dans le ciel, un nuage blanc se pose comme un voile. On dirait des flocons virevoltant. C'est bien de la neige ! La 4ème saison m'offre un tapis blanc avec un Père Noël qui danse et chante ! Soudain, je réalise que j'ai un skieur à côté de moi. Nous sommes pourtant au bord d'un champ herbeux et bien vert. C'est du délire ! Mon esprit peine à décortiquer toutes ces images qui surgissent de la nuit ! L'effet est énorme. Une course de 10 km avec 4 tableaux improbables pour égayer mon effort, ce n'est que du bonheur !

L'arrivée n'est plus très loin, je lâche les rennes. C'est maintenant que je peux oser. Il reste environ 3 kilomètres et je sens que je peux... Rien que cela, c'est une sensation formidable. Ma montre me prouve que j'ai de la réserve, mon souffle s'adapte sans peine à ma vitesse qui ne cesse d'accélérer. Pour une fois, la ligne d'arrivée n'est pas une délivrance mais juste une récompense. 

Quelle récompense ! Mon chrono m'apprend que je boucle ma séance cinématographique en 1h02, soit une minute de moins qu'en 2011 pour cette même course ! Moralité : Les calories excessives ne sont pas forcément des ennemies !

Mon Prince Charmant termine sa course en 42 minutes et comme c'est son jour de chance, son dossard est tiré au sort. Nous repartons heureux et les bras chargés pour faire la fête avec mes calories excessives !!!

 

Source: Externe

 

 

 

 

2 mai 2015

Douleur dans le corps, cri de l'âme...

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Achille s'est réveillé violemment après un étirement.
Sans prévenir, il a claqué son fouet en m'arrachant un cri de douleur.

Je n'ai pas compris…

J'ai serré les dents et fait un détour dans ma pharmacie. Glace, anti-inflamatoire, bottes avec des talons et strap. Une armée entière de remèdes pour soulager une douleur fulgurante. Ce traitement, je le connais par coeur, Achille avait déjà été mon pire ennemi. Il s'est servi de 2014 comme d'un tremplin pour me voler près d'un an de course.

J'ai appris la patience, j'ai nourri les espoirs, j'ai osé rêvé. Un pas après l'autre, un entraînement après l'autre. Timidement au début, souriante par la suite, confiante et heureuse jusqu'à hier soir.

Alors, quand le choc de la blessure percute le cerveau qui analyse…
Ca fait MAL, ça fait horriblement mal à l'âme…

Depuis hier soir, j'ai lutté, j'ai souri pour ne pas craquer. Ce soir, je pleure toutes les larmes de ma rage. Facebook fleuri de dossards du semi et du marathon de Genève. Une magnifique banderole avec le nom de TOUS les participants est affichée sur les quais

Mon nom, mon prénom, mes rêves, mes foulées… rien que des mots. Pour moi, pas de bitume sous la patte… Pas d'euphorie, cette géniale dose de bonheur qui booste la vie, les jambes et le coeur. Ma tête veut courir, mes jambes veulent courir, mon coeur veut courir mais Achille a pris le pouvoir.

Au-delà du semi-marathon de dimanche, c'est bien la course à pied qui est en péril. Je suis en bas, la tête baissée, perdue au pays de la déception. Je refuse de laisser la place à la colère, elle ne me ressemble pas.

Achille, si tu m'entends… oublie-moi.
Je ne te mérite pas.
Toi et moi n'avons rien en commun.
Tu es sombre et mauvais alors que j'essaie d'être gaie et généreuse.


Ne me prends pas ce qui compte tant dans ma vie.

Ne me retire pas le droit de courir….
Achille, écoute-moi…
Jamais je ne t'aimerai.
Jamais je ne t'accepterai.
Ne te cache pas sous tes airs supérieurs.
Tu n'as pas de valeur pour te planquer à la hauteur d'un talon.

Sais-tu seulement qui je suis ? Une rêveuse, une croqueuse de vie.
Ma force réside dans mes horizons sans frontière.
Achille, retire-toi avant que je ne te déteste vraiment.
Rends-moi ma LIBERTE

 

22 mars 2015

Kerzerslauf - 21 mars 2015

Si courir est une évasion grandeur nature, l'écriture est une relation à taille humaine.

Je dédie donc ce petit billet à Katia que j'ai rencontrée dans la file d'attente, avant le dernier soulagement de vessie pour prendre le départ de la Kerzerslauf d'hier !!! Eh oui.. tous les lieux sont propices aux rencontres ! Une petite pluie fine, des coureurs sagement alignés qui surveillent leur tour, et soudain une jeune femme qui me regarde timidement. Je la regarde, elle semble vouloir me dire quelque chose, je me trompe ? Est-ce que je la connais ? Je fouille dans ma mémoire qui me joue souvent des tours mais non, je n'arrive pas à la situer. En même temps, j'espère faire la connaissance d'Escargote et de Mabiscotte avant le départ. Retour dans ma mémoire, je lance un avis de disparition à mes souvenirs pour faire apparaitre les photos vues sur Facebook ou sur un forum de coureuses. Arghhhh... panne sèche d'information ! C'est alors que cette inconnue me demande si je ne serai pas Miss Evidence ! Bingo... j'ai compris ! Elle connaît mon blog et... même avec une casquette rose vissée sur ma tête et mes cheveux attachés, elle me relie avec mon clavier. Quelle honte... j'écris peu, je n'édite plus de nouvelles et pourtant, mes pattes et leur folie existent toujours dans la mémoire des lecteurs.

Katia, si tu lis ce billet, je te remercie pour notre petite rencontre ! C'est ta gentillesse et ta spontanéité qui m'ont invitée ce matin devant mon écran. Pas question de négliger l'écriture, retour donc sur cette superbe Kerzerslauf d'hier après-midi.

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Pour cette nouvelle aventure, nous avions proposé à Bruna et Christelle de se joindre à nous. Tina et Michel devaient nous rejoindre un peu plus tard. Finalement pas si tard que cela. Retrouvailles et éclats de rire au restauroute "Rose de la Broye", près d'Estavayer-le-lac, devant le rayon des chocolats Lindt ! C'est amusant car quelques minutes plus tôt, sur l'autoroute, nous avions déjà croisé un lapin doré qui nous faisait un clin d'oeil ! Sages comme des sportifs (c'est sage un sportif ?) nous n'avons pas craqué ! Pas une miette chocolatée dans nos veines, le dopage c'est pour les autres !!!

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De gauche à droite : Christelle, Miss Evidence, Bruna et Tina

(il manque mon Prince Charmant et Michel)

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Arrivés à Kerzers, nous suivons les instructions des nombreux engagés pour l'organisation des parkings. Waouwww.... c'est super bien géré, tip-top à la suisse-allemande ! Celle qui est moins synchronisée avec son sac, c'est Miss Evidence. Une chaussette par-ci, ma montre par-là, j'enfile un maillot puis j'hésite et rechange de tenue. Le ciel dévoile ses nuances de gris, la pluie fine s'amuse à dessiner des zones humides sur mes vêtements, le décor est planté : Bye bye le printemps, il nous a zappé !

Nous marchons joyeusement vers les vestiaires. Là aussi... c'est impressionnant. Je ne me souvenais pas qu'il y avait autant de coureurs pour cette épreuve. Mon unique participation datait de 2008 et c'était en catégorie Nordic-Walking. L'ambiance est festive, je ne ressens aucun stress pour le départ. N'ayant pas d'objectif, ni même d'allure déterminée pour les 15 km qui m'attendent, je me laisse porter par l'instant présent. Nos éclats de rire sont échauffés depuis longtemps ! Immortaliser notre humeur est capital !!!

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Dernier bisou à mon Prince Charmant, encouragements pour les autres et je me glisse dans le dernier bloc avec Michel. Nous sympathisons avec un monsieur qui nous annonce qu'aujourd'hui c'est sa 24ème particpation à la Kerzerslauf et qu'il a 64 ans. Je ne peux m'empêcher de lui confier qu'il est un véritable modèle d'endurance. En mode total-relax, je n'avais pas vraiment étudié le parcours au préalable. Ce monsieur nous prévient que la montée du 10ème kilomètre, c'est juste inoubliable ! Yessss... un peu de piquant ne fait jamais de mal !

Ca y est... nous courons. La pluie fine ne me gêne pas. Très vite, j'ai un regret dans le choix de mon maillot. Chasse cette pensée Miss Evidence et assume ! J'ai chaud et ma casquette censée préserver mes yeux des gouttes de pluie m'agace déjà. Ces petites pensées, tels des réglages de l'esprit, semblent inévitables. Comme si je checkais ce qui va et ce qui va moins bien. Me libérer de ces images néfastent est urgent, je vire ma casquette que j'accroche à ma centure ventrale et j'oublie la surchauffe de mon corps sous mon maillot trop chaud. Cours Miss Evidence, lève les yeux et respire !

Tout va bien, bref coup d'oeil à ma montre, l'allure me convient. De grands arbres nous invitent à pénétrer dans un bois qui va nous accompagner sur plusieurs kilomètres. Mes souvenirs de 2008 me reviennent, j'aime ce décor, j'aime l'idée de courir l'esprit libre sans me préoccuper de savoir quel chemin emprunter. C'est ça aussi une course à pied ! Pas seulement un défl, une recherche absolue de chrono, mais aussi un voyage dans une région méconnue. Sans modération, je fais le plein d'images, j'oxygène mes poumons, je me vide l'esprit, je me laisse porter par ma musique. Surtout... je renoue avec une sensation familière : JE SUIS HEUREUSE !

Le bonheur a 1000 couleurs. Le mien, c'est un arc-en-ciel de sensations. Un lâcher-prise complet sur ma vie, une prise de contact intime avec mon âme, un échange entre mon mental et mes jambes. J'ai essayé à plusieurs reprises de trouver quelque chose de comparable dans la vie, sans baskets, sans ne jamais l'approcher. J'aime la vie d'une manière générale pourtant, il y a comme un autre monde quand je cours. Gros clin d'oeil à Jean-Marc Barr dans le Grand Bleu ! C'est là qu'il devient difficile d'expliquer à un non-coureur ce qui nous pousse à autant aimer la course à pied. Peut-être que tout s'implement les mots n'existent pas ! Il faut le vivre cet état pour l'imprimer !

J'aperçois Bruna qui court devant moi. Nous sommes sur un faux-plat. J'hésite à courir à ses côtés. Silencieusement, je me glisse dans son ombre. Ses foulées sont bonnes, elle va le faire, elle peut le faire ! C'est son premier 15 km ! Bruna, c'est l'une de mes débutantes du jeudi soir mais c'est surtout un sourire et un mental énooorme ! Début septembre 2014, elle découvrait notre initiation alternant marche et course. Quelques mois plus tard, elle a décroché le titre de modèle pour les autres débutantes. Sa volonté est sa force. Je me place à ses côtés et lui demande si tout va bien, ce qu'elle me confirme. Mes jambes sont avides de maintenir une allure constante, je laisse donc Bruna et j'allonge un peu.

Tout au long du parcours, je dépasse en douceur. Rien de spectaculaire, je n'ose pas vraiment forcer dans les pattes. Mon déroulé est élastique. Ca se dit ? En tout cas, c'est ce que je ressens. La semaine passée, j'avais consulté une vertébrologue et je ne peux pas m'empêcher de penser que ses manipulations sur ma colonne et mon bassin y sont pour quelque chose. Le terrain est accidenté, rien de  méchant mais habituée à courir essentiellement sur route, mon regard s'oblige à surveiller les cailloux, les trous et surtout les flaques d'eau. Un mélange de terrain légèrement gras, irrégulier et surtout humide dessine de jolies taches sur les mollets qui m'entourent ! Ce sont les paillettes d'un premier jour de printemps humide !

Nous courons au bord de l'Aar et soudain, la fameuse montée du 10ème kilomètre s'impose telle une reine nous regardant de son trône. Ah ouais... quand même ! Ce n'est donc pas une blague ! Je m'accroche, je ralentis terriblement mes pas, je trottine en pensant à mon coeur qui ne doit pas s'affoler. Le mental est toujours au top, les jambes vont bien pourtant... l'inclinaison aura raison de ma détermination et je marche. De longs pas pour ne pas perdre trop de temps et je dépasse encore. J'atteins la fin de cette escalade et mes cuissent sont bien présentes ! Ni douloureuses, ni crispées, elles me rapellent simplement que je dois les ménager si je veux retrouver mon allure de course. C'est reparti !

Plus que 5 km et ce sera l'arrivée. Je ne suis pas pressée. Les kilomètres défilent rapidement, preuve que je ne suis pas en souffrance, bien au contraire. Je m'étonne à chaque panneau affichant le nouveau kilomètre franchi. Toutefois, petit coup de mou au 12ème que je maîtrise aisément en ralentissant légèrement. Le 13ème est une surprise, il déroule une descente qui me convient parfaitement ! Je me glisse dans une allure plus soutenue. A ce moment, j'ignore si cela tiendra jusqu'au bout. A nouveau, je stoppe mes pensées inutiles pour restée connectée uniquement avec mes sensations physiques et ça fonctionne à merveille ! Mes foulées se libèrent, l'esprit est dans mes pattes, je laisse les rennes à mon corps qui s'amuse grignoter des secondes à chaque pas. Je ne cours plus, je m'envole. Mon poids terrestre est un souvenir, je me sens légère et en harmonie avec l'instant présent. La ligne d'arrivée me tend les bras et j'accèlère... je donne TOUT pour un sprint final qui éclate comme une récompense.

Ma montre Garmin piaffe d'impatience de m'annoncer que je viens d'établir de nouveaux records ! C'est INCROYABLE ! Si j'avais voulu le faire, la pession de l'objectif aurait déteint sur mon esprit libre. 

Meilleur chrono sur 5 km : 29 minutes

Meilleur chrono sur 10 km : 1 heure 01

Kerzerslauf 2015 - 15 km : 1 heure 34

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Une douche plus tard, je retrouve les amis et champions du jour ! La fête n'est pas terminée. Chacun savoure sa course autour d'un plat de röstis, hot-dog et toast Hawaï servis dans une boulangerie ! La course à pied, c'est toujours une histoire d'amitié !!!

Prince Charmant : 1'07 - Christelle : 1'17 - Michel 1'26 - Miss Evidence 1'34 - Bruna : 1'48 - Tina : 2'23 en Walking

Un énooooorme MERCI à toute l'équipe qui gère l'organisation de cette magnifique course ainsi qu'un sincère remerciement aux animations musicales (Steelband, joueurs de Cor des Alpes, Guggenmusik).

 

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13 janvier 2015

Quand ça grimpe, ça pique !

J'ai testé le travail en côte pendant ma pause de midi !!!! D'abord 20 minutes tranquilles pour quitter le bureau et trouver un peu de verdure (c'est quand même plus beau pour les yeux et plus doux pour mes poumons-chéris) et puis… à moi les montées !!!

J'y suis allée un peu comme je le sens, autrement dit... 5 montées en courant et 5 descente en trottinant. Déjà là… il faut s'accrocher ! C'est fou comme compter jusqu'à 5 devient douloureux ! J'ai bien cru que je faisais une allergie aux mathématiques. 

Histoire de défier un peu mes neurones, j'ai rajouté une série de 5 montées en marche rapide et cette fois, je redescendais en courant vite ! Vous pensez que c'est plus simple ? Même pas !!! Ciel que cela chauffe la carcasse ! J'étais une véritable marmite en ébullition et puis bien rouge parce que cela fait plus sérieux quand on s'entraîne. ;) 

Voici mon magnifique terrain de jeu :

 

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J'étais toute étonnée de constater que d'autres coureurs avaient repéré cette belle montée et… mieux encore…. l'un d'eux a eu la superbe idée d'écrire 50m et plus haut 100m pour bien diriger les séances de grimpettes. Du vrai bonheur, je vous le dis !

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Voici la vue avant de redescendre :

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11 janvier 2015

Genève… que tu es belle après 20 km !

Janvier et soleil = quel doux cocktail ! Vous en reprendrez une coupette ?  

Je me suis enivrée de soleil et de liberté. Après cette semaine où les images de Charlie Hebdo à la télévision m'ont hantée, j'avais besoin de penser "autrement". Me vider la tête ne veut pas dure tourner le dos. C'est comme si je cherchais à trier mes pensées pour les ranger chacune dans son tiroir. Je sais où retrouver une émotion, je peux enfin apaiser un torrent de tristesse, je reste unie tout en restant connectée à mes proches. Il faut continuer le chemin, non ?

Malgré tout, j'avais besoin de me faire mal pour extérioriser tout ça et… je suis allée loin, assez loin ! Pour décrocher le titre de sortie longue, il faut quand même tirer un peu sur les pattes tout en surveillant l'allure. 

Comme bien souvent, je suis partie sans vraiment savoir où mes gambettes me porteraient. Ma baguette magique, c'est une ceinture ventrale dans laquelle je glisse mon iphone (vous ramener des photos , c'est important !) qui me permet de téléphoner à mon Prince Charmant si je devais trop prendre le large + un peu d'argent pour m'acheter une bouteille d'eau sur le parcours (pourquoi porter quand on peut s'alléger ?) + un bonbon pour la gorge (ma petite douceur qui m'aide à saliver en cas de gorge sèche).

Après un brin de forêt, un chemin le long de la voie ferrée, quelques gares, je suis arrivée au bord du lac Léman. Oh… que c'est magique ! Je suis complètement fan de ce tableau où les montagnes et les nuages capturent mon regard. A chaque fois, c'est le même envoûtement. Je t'aime mon paysage, tu sais ?

Il me le rend si bien ! C'est comme une fenêtre qui s'ouvre pour chasser les vilaines images qui pourraient encore traîner. Et puis… même si le lac me tient compagnie durant les longs kilomètres qui me ramènent à Genève, il y a surtout l'image d'un bon bain parfumé qui m'attend à la maison ! Pour une fois que je ne craque pas pour une pâtisserie !!!


Courir pour se réjouir de plonger dans les bulles d'un bain ! Vous connaissez une meilleur carotte qui ferait avancer la bourrique que je suis ? Parce que…. têtue comme je suis, je n'avais aucune envie de m'arrêter ! C'est ainsi que j'ai "consommé sans modération" une magnifique sortie longue de 20 kilomètres.

Voici mon parcous en quelques photos. Après quelques kilomètres, je suis rapidement en campagne et en forêt. Ce genre de chemin est un pur bonheur et si ça grimpe et ça descend, c'est encore mieux !

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Je tombe alors sur un chemin qui suit la voie ferrée et qui m'éloigne de plus en plus de chez moi !

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Traversée du village de Genthod.

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Arrivée au bord du lac, à Versoix ! De l'autre côté du lac, c'est la Haute-Savoie.

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C'est comme si mon chemin étincelait de 1000 feux ! Je suis fatiguée, c'est le 19ème kilomètre et après un virage… PAF…. le plus beau, le plus majestueux… le JET D'EAU qui me fait un clin d'oeil ! Je ne vous l'avais pas dit ? Je suis AMOUREUSE du Jet d'Eau de Genève !

 

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Versoix

 PS : Le bain était MERVEILLEUX   !!!!

8 janvier 2015

Calendrier des courses 2015

FEVRIER 2015

01.02.2015 - COURSE DU SOLEIL - Nice à Monaco (21,090 km)

OK : Miss Evidence, Prince Charmant, Pompon, Juan, Franceline et son chéri

MARS 2015

01.03.2015 - 10 KM DE PAYERNE - Vaud (10 km)

08.03.2015 - DERBY DES BOIS - Versoix - (5,5 km)

15.03.2015 - TOUR DE PRESINGE - (7,2 km)

21.03.2015 - KERSERLAUF - Fribourg ( ?)

29.03.2015 - COURSE DES PONTS - Genève (9,7 km)

AVRIL 2015

11.04.2015 - COURSE DES CASTORS - Crissier (9,4 km)

19.04.2015 - VIVICITTA - Genève (12 km)

19.04.2014 - MARATHON D'ANNECY - (21,1km et 42,195 km)

25.04.2015 - 20 KM DE LAUSANNE - Lausanne

26.04.2015 - SEMI MARATHON DE NICE - (21,1 km)

MAI 2015

02.05.2015 - MARATHON DE GENEVE - Genève (10 km, 21,1 km et 42,195 km)

02.05.2015 - MONTEE DU NOZON - Canton de Vaud (13,6 km)

09.05.2015 - GRAND PRIX DE BERNE - Berne (13,7 km)

16.05.2015 - COURSE DE MEINIER - Genève (?)

17.05.2015 - COURSE DES 3 PAYS - CH/F/D (10,1 km)

27.05.2015 - TOUR PEDESTRE DU CANTON - Genève

31.05.2015 - MARATHON DE WINTHERTUR

JUIN 2015

03.06.2015 - TOUR PEDESTRE DU CANTON - Genève

07.06.2015 - SEMI MARATHON DE FRIBOURG

10.06.2015 - TOUR PEDESTRE DU CANTON - Genève

13.06.2015 - SEMI MARATHON DU VAL DE TRAVERS -

JUILLET 2015

05.07.2015 - MONTREUX LES ROCHERS DE NAYE - (18,8 km tout en montée !)

18.07.2015 - TOUR DES ALPAGES - Valais (17 km)

AOUT 2015

Début août - THYON DIXENCE - Valais (16,350 km)

09.08.2015 - SIERRE ZINAL - Valais (31 km dont 2200m montées et 800m descentes)

23.08.2015 - LA MONTHEYSANNE

SEPTEMBRE 2015

12.09.2015 -SEMI MARATHON DES COTES DE L'ORBE (21,1 km)

19.09.2015 - DEMI DE JUSSY - Genève 

20.09.2015 - COURSE EN FORET DE ROMONT - Romont

26.09.2015 - RUN TO RUN - Carouge (10 km)

27.09.2015 - MARATHON DE BALE - Bâle

OCTOBRE 2015

03.10.2015 - VERTIC'ALP

04.10.2014 - MORAT FRIBOURG - Fribourg (17,170 km)

07.10.2015 - NOCTURNE DES EVAUX - Genève

11.10.2015 - RUN EVASION RHONE - Genève 

18.10.2015 - BREMGARTENLAUF

25.10.2015 - MARATHON DE LAUSANNE - Vaud (10 km, 21,1 km, 42,195 km)

31.10.2015 - LA DERUPE -

NOVEMBRE 2015

07.11.2014 - COURSE DE LA VIEILLE VILLE DE VEVEY - Vevey (?)

14.11.2015 - CORRIDA D'OCTODURE - Martigny (?)

21.11.2015 - CORRIDA BULLOISE - Fribourg (?)

28.11.2015 - LES FOULEES AUTOMNALES - Meyrin (?)

28.11.2015 - 21ème COURSE DES PAVES -

DECEMBRE 2015

04.12.2015 - COURSE DE L'ESCALADE - Genève (?)

05.12.2015 - COURSE A TRAVERS AIGLE - Aigle (?)

12.12.2015 - CHRISTMAS MIDNIGHT RUN - Lausanne (?)

12.12.2015 - COURSE DE TITZE NOEL - Sion Valais (?)

7 janvier 2015

Première séance d'accélérations 30/30

J'ai toujours entendu dire que dans la vie, il faut VARIER les plaisirs !

Alors... comme le course à pied est un sacré plaisir : VARIONS !!!

Ce matin, il faisait plutôt froid avec un joli petit -5 degrés mais j'avais un rendez-vous IMPOSSIBLE à rater ! Un premier entraînement comprenant des accélérations avec une coach privée, cela ne se refuse pas. Même si je cours depuis un petit moment, que je me suis offert 4 magnifiques marathons, je suis une vraie novice dans toute la gamme existante des exercices qui se pratiquent par la plupart d'entre vous.

Tout ça c'est de la faute à mon Prince Charmant (quoi.... encore lui?) ! Ben voui, il court depuis des années, ne cesse de me dire « viens on va courir » mais il a oublié de m'enseigner le mode d'emploi et pour cause, il court pour être meilleur au football. Il a tout de même 7 marathons à son actif mais sans le moindre plan d'entraînement. Pour lui, c'est autant du chinois que pour moi. J'ai toujours couru juste pour le plaisir tout en allongeant gentiment les distances. Alors... quand une gentille coureuse que j'ai connu sur internet me prend sous son aile pour varier... et bien je varie !!!

Quelle magie d'effacer une frontière (nous étions dans l'Ain), de découvrir un nouveau terrain de jeu mais surtout d'avoir la chance de courir avec une personne tellement sympathique que j'avais le sentiment que nous nous connaissions depuis toujours ! Bon Miss Evidence, tu as fini de faire la cachottière ? Qui est cette mystérieuse coach ?

C'est Isabelle, plus connue sous le nom de ZABOULETTE !!! 

Elle a eu la gentillesse de me faire découvrir le fameux 30/30 que je vois partout dans les journaux spécialisés sans ne jamais avoir eu la curiosité de m'y frotter. Cette fois, c'est fait ! Arghhhh ça arrache ce truc !!!! Heureusement que Zaboulette avait une Garmin programmée pour nous rythmer. J'ai tout simplement adoré !!! Il n'y a plus qu'à recommencer ! MILLE MERCIS Zaboulette ! 

Notre séance d'accélérations s'est déroulée de la manière suivante :

20 mn de course lente pour l'échauffement.

8 enchainements d'accélérations de : 30 secondes rapides suives de 30 secondes tranquilles.

3 mn 30 de course tranquille pour récupérer.

8 enchainements d'accélérations de : 30 secondes rapides suives de 30 secondes tranquilles.

Retour au calme en courant 20 mn jusqu'à la voiture.

Une séance qui au total aura quand même fait 9,4 km en 1h03. Rien que pour vous motiver, voici quelques photos pour vous emmener au cœur de l'action !!! C'est certain, j'y retournerai.

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ZAB

 

5 janvier 2015

Je cours pendant ma pause de midi et sans modération !

Quand je cours… je pense à plein de copains-copines de course à pied :lol: 

C'est normal, docteur ???

Forcément que partager nos expériences et nos entraînements, ça remplit la tête. Courir pour se vider l'esprit est une bonne chose mais mon cerveau n'est pas une passoire non plus !!! Donc vous, les copains-copines de course, je vous garde dans mes pensées !!!

C'est ainsi que… creusant le sujet… je me suis dit : Mais bien sûr…!
Emmène tout ce petit monde avec toi !!! :icon_jump2: 

Pour cela, j'utilise mon arme redoutable : Mon iPhone. :icon_bravo2: Voici donc quelques photos de ma sortie de ce midi, pendant ma pause. A savoir que je travaille dans le centre-ville de Genève mais que 20 minutes me suffisent pour patauger dans la boue et revenir tellement sale que je suis obligée de rentrer dans les bureaux en chaussette ! Total look d'extra-terrestre !

D'ailleurs…. est-ce que patauger dans la boue est un ingrédient pour dire que c'est du trail ? :roll: Elle ne se voit pas sur mes photos mais je vous assure que quand cela fait plotch, zipppppp et arghhhh tellement je tangue et bien… c'est de la VRAIE boue de première qualité !!!

Bref, j'étais partie pour une sortie de 7-8 km et même si je connaissais un peu le coin, je n'avais pas prévu de me faire dévorer par le phénomène : Tu-pars-et-tu-ne-comprends-pas-pourquoi-tu-n'as-plus-envie-de-rentrer !!! Ca m'a pris comme ça ! La caresse du soleil, le coup de foudre pour l'instant présent, un sentiment d'exister et d'être heureuse. Un peu tout ça au bout des baskets et voilà comment je me suis retrouvée à courir 10 km !

A l'arrivée, la réalité m'est tombée dessus parce qu'il n'y avait pas d'eau chaude ! Non mais allo… t'as une douche au travail et t'as pas d'eau chaude !!! Pffffff…. j'étais mieux dans la boue !!! :D ;) 

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21 décembre 2014

2014 n'a pas dit son dernier mot et moi non plus !

 :033:Le soleil est l'invité royal de ce magnifique dimanche, alors que nous sommes à quelques jours de Noël, et une météo aussi fantastique ne peut rester sans effet ! Pour cela, il existe une recette simple : "Contacter ses amis-coureurs et leur proposer une séance matinale". Ce matin, c'est donc une jolie bande de baskets qui se sont élancées sur la reconnaissance du parcours du semi-marathon de Genève.

Tout a réellement commencé lorsque j'ai fait la connaissance de Bruna !

A la fin du mois d'août, mon coquin de tendon d'Achille avait ENFIN décidé d'atténuer sa flamme et d'ENFIN écouter mes rêves !!! Sans blague, vous avez idée de tous les rêves qui m'ont traversé l'esprit durant ces longs mois ? J'avais plus de rêves dans les pattes qu'un magasin de jouets pourrait avoir de joujoux avant Noël !!! La tête riche de souvenirs acquis sur mes précédentes courses, le coeur en manque réel d'amitiés sportives et les jambes qui démangeaient n'étaient rien à côté de mes "petites débutantes en course à pied" que j'avais abandonnées à regrets en décembre 2013, en raison de ma blessure.

Durant 2 années, j'avais eu le bonheur de prendre sous mon aile, ou plutôt à côté de mes baskets, un groupe de "débutantes". Transmettre le virus de courir n'est pas une mission impossible quand on y croit intensémment soit-même ! Ma méthode n'a finalement rien de surprenant ou de nouveau. Tout en douceur, sans ne jamais forcer, nous découvrons ensemble le plaisir de courir en petit groupe et surtout, les premières semaines nous alternons systématiquement minutes de course et minutes de marche. Pas question de brûler les étapes ! Ce sont des mini-doses de rêves qui pointent leur nez. Aucun objectif de vitesse n'est prévu au programme, priorité au plaisir et au voyage avec soit-même. C'est tellement émouvant de suivre les progrès d'un groupe de débutantes incertaines qui un jour, après de nombreux mois d'entraînements, se lancent dans leurs propres défis !

Alors... lorsque fin août, une fois Achille pratiquement muselé, j'ai pu renouer avec une nouvelle volée de débutantes, c'était MAGIQUE !!! Tous ces visages inconnus et ces baskets neuves m'ont fait confiance ! Quel cadeau ! J'ai repris les bases avec des périodes de 1 minute 30 de course et 1 minute de marche. J'ai déposé une bonne dose d'humour sur leurs foulées pour leur faire oublier l'effort mais surtout... je leur racontais mes débuts d'apprentie coureuse !!!

Injection directe de motivation en plein coeur ! :004:C'est ainsi que Bruna, Christine, Andréa, Lauriane, Alexandra et Jessica ont débuté ! Aujourd'hui, elles sont en pleine mutation. L'entraînement commun du jeudi devient un rendez-vous incontournable et... elles en redemandent ! Bruna la trépidante déborde de joie de vivre, elle promet un sacré mental pour scotcher ses défis au bout de ses baskets. La preuve... après avoir couru les Foulées Automnales et la Course de l'Escalade, elle s'est inscrite pour le Semi-Marathon de Genève qui aura lieu début mai 2015.

Plus rien n'arrête Bruna et sa bonne humeur est contagieuse. Bien que la distance soit conséquente et que seuls quelques mois séparent ses premières foulées aux 21,1 kilomètres qui l'attendent, elle va "soigner" son rêve en programmant des entraînements réguliers chaque semaine. 

Nos séances du jeudi soir n'ont pas pour but d'ammener un débutant sur un semi-marathon. Pour cette raison, je vais poursuivre les séances du groupe en douceur. Toutefois, nous profiterons des dimanches ensoleillés (ou même pluvieux) pour allonger la distance et profiter de la campagne genevoise avec celles qui le désirent. Ce matin, c'était donc découverte de la ligne de départ du semi-marathon de Genève, ainsi que des premiers kilomètres en campagne, en compagnie de mon Prince Charmant, Michel, Juan, Bruna, Carole et Antoinette. 

Les hommes sont partis de leur côté (et se sont perdus en route),

quant aux femmes elles ont parcouru 14 km dans la bonne humeur 

(avec un sens inné de l'orientation !!!).:164:

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De gauche à droite : Antoinette, Bruna, Michel, Miss Evidence, Prince Charmant et Juan.

:006: Un énooooorme MERCI à vous tous ! Vous êtes mon énergie et ma motivation mais surtout les auteurs d'une merveilleuse histoire d'amitié que je suis heureuse de partager avec vous. A tout bientôt pour une nouvelle sortie !

30 septembre 2014

Run to Run 2014

Il y a quelques jours, au stade, j'ai croisé Nathalie une ancienne collègue de travail. Elle était superbe dans sa tenue de joggeuse. Un visage épanoui, une condition physique qui lui allait à râvir et un joyeux sourire exprimant sa bonne humeur. J'ignore combien d'années se sont écoulées depuis la dernière fois  où nous nous étions vues. Le temps passé s'est estompé instantanément pour faire place aux retrouvailles !

Nathalie m'a alors appris qu'avec l'aide d'une coach sportive, elle s'était mise à la course à pied. Après une année de persévérance, elle voulait s'offrir son premier défi : Une course de 10 km ! Ah... ça c'est un vrai défi ! La distance choisie n'était pas sans difficulté mais dans le regard malicieux de Nathalie, il y avait la flamme d'une battante, cette petite rage qui fait que tout est possible. Je me reconnaissais tellement dans son regard et son rêve !

Mon tendon d'Achille qui crispe toujours mes envies de courir n'existait plus à cet instant. Il était balayé par la magie de la course. Comment décrire cette lumière au fond des yeux d'un coureur débutant qui a l'envie ? C'est une émotion unique, une sensation à la fois de légerté et de puissance. Que les jambes courent n'a rien d'extraordinaire mais si l'esprit déploie ses ailes pour réveiller le corps alors là, c'est le début d'une aventure qui se dessine !

J'aime sincèrement cette rencontre entre les muscles et l'esprit, un peu comme si je connectais chaque fibre de mon corps pour harmoniser tout mon être. Privée de course à pied depuis de très nombreux mois, terriblement frustrée et en colère contre mon tendon, j'ai bien tenté de m'orienter sur d'autres activités sportives sans ne jamais trouver de compensation équivalente. Et là... sous mes yeux... il y avait Nathalie ! Elle m'est apparue comme un petit rayon de soleil, un reflet de ce qui animait tant mes propres rêves. Elle avait la flamme, l'envie et le courage de tenter une première course de 10 km. Au lieu d'être envieuse, voir jalouse, j'étais terriblement heureuse pour elle ! Plus elle me parlait de son rêve, plus elle réveillait les empreintes que la course à pied avait laissé dans mes souvenirs. C'est cela que l'on nomme la passion !

Quelques jours plus tard, j'ai demandé à Nathalie si elle accepterait ma présence à ses côtés durant sa course. Je ne voulais surtout pas m'imposer mais au contraire lui proposer mon soutien pour mener son projet jusqu'à la ligne d'arrivée. Consciente qu'il y avait une part de risque pour mon tendon, je savais aussi qu'il serait ménagé par une allure douce. Depuis fin août, je ne courais qu'une fois par semaine et uniquement en alternant de la marche entre de timides minutes de course à pied. Après chaque sortie, je soignais mon tendon avec de la glace, puis je lui offrais un cataplasme pour la nuit. Le lendemain, mes premiers pas étaient toujours accompagnés d'une vilaine grimace, tant le tendon me "mordait". Alors... ces 10km...? Possible ou pas ?

C'est mon esprit qui en avait BESOIN ! Comme pour mettre un terme à mon interminable attente de revenir dans le monde de la course, j'ai rêvé d'épingler un dossard sur mon t.shirt. Je l'ai rêvé si fort que l'évidence de courir avec Nathalie ne faisait aucun doute ! Son allure douce était la promesse de ne pas forcer mon tendon. La réponse de Nathalie ne s'est pas faite attendre : elle a accepté avec un brin de soulagement !

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Nous sommes le samedi 27 septembre 2014, il est 18h10 et le coup d'envoi des 10 km de la Run to Run va partir dans quelques minutes. Nathalie me demande qu'on se postionne tout au bout de la longue file multicolore de coureurs. Je vois bien que le stress d'un premier départ s'est invité ! Elle se sent perdue au milieu de cette foule et nous sommes rapidement tout tout tout au fond, derrière tout le monde. Je souris parce que jamais je ne me suis élancée en étant aussi éloignée de la ligne de départ ! La vue est belle, les couleurs sont vives et je m'amuse de cette position.

Ca y est, nous courrons ! Pour nous deux, l'allure est très douce, nous laissons partir la foule avide d'avaler les pavés de Carouge. Tout est nouveau pour moi aussi. Je me concentre pleinement sur Nathalie, je l'observe, j'écoute sa respiration, j'entends ses premières réactions : "On va être les dernières, j'suis nulle". J'essaie d'être à la fois discrète et rassurante. "Non, Nathalie... tu n'es pas nulle, bien au contraire, tu es courageuse et tu viens chercher la récompense à tous tes entraînements". C'est maintenant que pour la première fois il faut réunir le mental avec chaque pas. Un véritable exercice qui demande un lâcher-prise sur les images négatives qui ont la mauvaise idée plomber les foulées. Je me souviens alors de mes propres doutes rencontrés sur mes premières courses. Moi aussi j'ai eu mal, j'ai eu peur, j'ai douté de moi et de mes rêves peut-être trop grands. Au-delà de ces instants de découragement, il y a L'ENVIE, fidèle alliée qui peut tout bousculer ! Réussir à se souvenir des couleurs de la motivation, c'est attenuer la difficulté. Tout ne devient pas facile mais tout devient POSSIBLE !

Premier faux plat, on ralentit encore. Qu'importe le regard des spectateurs qui nous lancent un : "Allez mes petites dames !" Comment ne pas sourire du haut de mes 175 cm ! A toi le spectateur qui a vu les premiers fendre l'air de leurs foulées phénoménales, tu ignores que nous, les foulées ont les as mais elle sont placées dans nos rêves ! Nos pieds ne sont qu'un support pour atteindre nos objectifs !

La première boucle de 2,5 km est passée. Nous attaquons la 2ème boucle, toujours en douceur. Il faut s'accrocher, ne pas trop penser, ne surtout pas chercher la ligne d'arrivée mais chercher la notion de plaisir. Courir n'est pas une punition ! Je distille des images positives pour emmener Nathalie loin des pavés. Elles me suit, autant dans mes foulées que dans mes paroles. Toutes les deux, nous voyageons entre deux mondes. Il y a la réalité avec une magnifique ambiance dans les rues carougeoises et l'imaginaire avec un subtil dosage de volonté, de persévérance et de fierté. Nathalie, tu es une MACHINE ! Ton moteur a trouvé son allure, rien ne t'arrêtera, j'en suis persuadée.

La 3ème boucle est devant nous. Ne rien précipiter, prendre confiance et garder un peu de jus pour la fin. Nathalie est toujours aussi concentrée, elle maîtrise très bien sa course. Du coin de l'oeil, je la surveille. Je rêve de la voir franchir la ligne d'arrivée devant ses enfants et le reste de sa famille. Les faux-plats font mal... la fatigue s'installe. Elle ne lâche rien.

Penuel KONDO, adorable coureuse de grand niveau, qui cette fois est spectatrice, se joint à nous et court à nos côtés ! Elle nous offre sa gentillesse et ses encouragements pour que Nathalie recharge ses batteries. Cette spontanéité, cette générosité entre coureurs, quelque soient les niveaux et les chronos, est une richesse humaine unique.

La 4ème boucle est là. Nous sommes presque seules sur le tracé. Les bénévoles, les pompiers, les spectateurs plus rares sont toujours aussi généreux dans leurs sourires et leurs encouragements. Je les remercie un à un avec mes sourires ! Soudain, un employé des TPG nous informe que la route ne va pas tarder à être ouverte à la circulation. Pas question de prendre cela comme une gifle. Qu'importe notre allure lente, nous courons depuis plus d'une heure et rien ne nous fera abandonner. Pas une seule fois Nathalie n'a demandé à marcher. Elle a un mental d'acier et terminer notre course sur le trottoir ne nous contrarie même pas.

Avant-dernier virage avant la ligne droite qui nous conduit à l'arrivée. Retour sur les pavés et coup de regard discret sur ma montre. Je demande à Nathalie quel est le chrono qu'elle avait mis, lors de son entraînement sur 10 km. Elle me répond 1h20. J'évalue la distance qu'il nous reste à parcourir, j'écoute la respiration de Nathalie et je dépose dans son esprit une invitation à se surpasser !

- "Nathalie, tu as une chance de descendre sous les 1h20. Si tu te sens capable, on accélère sur la ligne droite".

A peine avais-je terminé ma phrase que Nathalie file comme une fusée !!! Je ne m'attendais pas autant de réactivité ! Quelle magnifique démonstration de volonté ! C'est un peu risqué quand même car la ligne d'arrivée n'est pas encore visible. Nous avons tout de même ralenti par prudence et.... juste avant le dernier virage, alors que Nathalie cherche l'arche du regard, je lui prends la main gauche et là... je l'emporte dans un rythme fou pour décrocher une victorieuse arrivée. Alors qu'elle donne TOUT, je lui montre l'écran digital qui nous indique que OUI, c'est un fait... nous passerons l'arrivée en 1h18 !!!!

Chère Nathalie, je m'incline devant ton énergie, ton sourire, ta persévérance et ta confiance. Tu m'as permis de t'accompagner sur 10 km mais au-delà de ta première course, tu as remis des ailes dans mes pattes. Cette aventure sportive restera gravée dans ma collection d'heureux triomphes. Je te souhaite une bonne récupération et certainement à bientôt pour un autre défi !

28 septembre 2014

Un seul mot résume 2014 : CATASTROPHE !

Cher clavier et chères baskets, voilà une éternitéééééé qu'un fossé s'est installé entre vous.

Mais que s'est-il passé ? Où es passée Miss Evidence ?

Intr

 

Un seul mot résume 2014 : CATASTROPHE !

Alors que je me réjouissais de débuter l'année 2014 avec des rêves sportifs, c'est un scénario détestable qui s'est imposé au fil des mois. J'ai terminé 2013 avec une douleur dans le talon gauche. Sans être vraiment inquiète, j'ai confié mon pied à un grand médecin de la médecine du sport et c'est ainsi que j'ai appris que mon pauvre tendon d'Achille, au niveau de l'insertion, exigeait une période de repos. J'avoue avoir détesté cette réalité. J'avais une peine infinie à l'intégrer dans mes projets et tout simplement dans ma vie. Et puis... j'ai appris le décès de mon papa dans un contexte absolument inhabituel. Son départ et les conditions dans lesquels je l'ai appris m'ont bouleversée. Finalement, une mauvaise chute au mois de février m'a clouée au lit avec une côte fracturée et une entorse de l'épaule. Lorsque j'ai enfin pu reprendre le travail, mon tendon s'est enflammé de plus belle... un vrai cauchemar. A ce jour, reprends très très légèrement la course à pied. Toute ma condition physique s'est envolée et beaucoup trop de kilos sont venus alourdir mes articulations et mon moral. Je déteste le reflet de mon miroir... Perdre ce surplus de poids me semble bien plus difficile qu'un marathon !!!!

Ma vie professionnelle s'est également modifiée depuis le mois de juin. Je n'ai plus d'horaires irréguliers, donc plus de congé en semaine. Mes possibilités de faire du sport sont assez restreintes. Je dois entièrement revoir l'organisation de mes journées pour me dégager du temps libre. Heureusement qu'il me  reste quelques miettes de volonté qui feront triompher mes rêves !!! Mon tendon se fait plus discret. Il me "mord" encore le lendemain de chaque tentative d'entraînement de course à pied. En résumé : C'est compliqué !

Je vais donc reprendre en douceur mes mini-entraînements et surtout garder mon clavier à proximité. J'aurai besoin de tout votre soutien pour rechausser mes baskets comme autrefois !

Amitiés sportives à toutes et à tous.

 

2 avril 2014

Le sport n'a pas d'âge, la solidarité est sans limite !

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Magnifique rencontre imprévue ! Alors que je patientais avec un café, à la buvette du stade du Bout-du-Monde, pendant l'entraînement de course à pied de ma fille. Un homme âgé me demande si je fais partie de l'organisation du Genève Marathon, ce qui n'est pas le cas. Je lui confie que je me morfonds dans l'attente interminable de pouvoir rechausser mes baskets après 4 mois d'arrêt de course à pied. Tout penaud, il m'explique qu'il cherche à s'inscrire au Genève Marathon, dans la catégorie Walking, car à présent il est trop âgé pour courir seulement… il n'a aucune connaissance en informatique, ne possède pas d'ordinateur et son fils ne veut pas prendre la peine de l'aider. Il voit que mon Mac est allumé, à côté de ma tasse de café, et ose timidement me demander : "Accepteriez-vous de m'inscrire à ma course et je vous paie mon inscription ?" Comment refuser ! Après quelques clics, j'ai vu le plus beau sourire sur le visage d'un sportif de 70 ans ! Alors… bonne course à vous Monsieur Jean-François ! J'espère être présente sur le bord de votre parcours pour vous encourager !

5 mars 2014

Un brin émiettée, un brin cabossée : A la recherche du mode d'emploi pour être en forme !

J'suis de retour ! Enfin, il faut l'écrire vite parce qu'il me manque toujours une paire de baskets au bout des pattes ! C'est tellement douloureux de le mettre en mot que j'avais un peu chassé mon blog de mes pensées. C'était sans compter sur mes fidèles lecteurs qui m'ont adressé d'adorables messages au fil des semaines ! Un énoooorme merci pour votre gentillesse.

Alors OUI, je suis bien vivante et mon blog va "courir" à ma place en s'enrichissant d'infos, conseils et confidences. J'ai encore besoin de temps pour soigner cette maudite douleur au niveau de l'insertion du tendon d'Achille de mon pied gauche. Animée enfin d'un peu de sagesse, j'avais déposé mes baskets mi-décembre 2013 (quoi.... bientôt 3 mois) et malheureusement l'évolution est franchement minime. Je sens que mon tendon est en veille, il n'attend qu'un brin de course à pied pour me signifier qu'il est toujours en mode casse-pied. J'avoue que pour le moment, si je le laisse tranquille c'est pour soigner d'autres blessures. Qui a dit que j'étais en miettes ? Ce n'est pas faux !!! Vous connaissez les légos ? Je leur ressemble avec le mode d'emploi en moins pour assembler les pièces !

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Alors que j'étais trèèèès enthousiaste pour débuter la nouvelle années, des projets de course plein la tête et une folle envie de me dépenser, mon corps s'est rebellé. Quand on tire trop sur la corde... elle pête ! Phrase bien connue de tous mais qui reste bien souvent cachée au fond de nos pensées pour ne surtout pas lui donner trop d'impotance. Un important cumul d'évenements, dont le décés de mon papa de manière particulièrement douloureuse, une fatigue que je n'écoutais pas, une chute stupide où je me suis faite une entorse de l'épaule et une fracture de côte m'ont condamnée à passer mes journées devant un écran de télévision, l'horreur asbolue !!!

Aujourd'hui, cela fait 3 semaines que je suis "émiettée". J'attends patiemment que mon corps soigne ses blessures pour retrouver une vie en extérieur. Me remplir les poumons d'oxygène me manque mais pour le moment, ma côte me rapelle sans cesse qu'inspirer/expirer doit se faire en douceur ! Je ne vous oublie donc pas et... je me nourris de vos projets personnels ! Faites-moi rêver avec vos premières courses de l'année ! Donnez-moi des ailes en me racontant vos exploits si joyeux et fabuleux !

Ce dimanche aura lieu le 13ème DERBY DES BOIS à Versoix. Je viendrai vous encourager avec mon appareil photo ! Bon début de saison à toutes et à tous.

 

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