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Courir mes rêves : Journal de bord d'une débutante en course à pied
7 novembre 2013

Marathon de New-York 2013

 

parcours-marathon 

Le temps de me dégourdir la tête avec un clavier est arrivé ! Cela fait maintenant 3 jours que je suis rentrée de New-York et pourtant mes pensées sont toujours perdues dans la folle ambiance du marathon. Je voudrais garder à jamais toutes les étoiles qui scintillent devant mes yeux. Même le plus beau des sapins de Noël ne pourraient pas rivaliser ! J'étais prévenue, le marathon de New-York c'est une autre dimension et bien JE CONFIRME !!!

Mon Prince Charmant et moi nous sommes envolés le jeudi 31 octobre. A l'aéroport, c'est avec un grand plaisir que nous avons retrouvé notre ami Olivier NIMIS et Tarcis ANCAY (vainqueur de Sierre-Zinal en 2006). C'est à bord que j'ai fait la connaissance de Florence PACHE, une future marathonienne. C'est une amie commune qui m'avait dit : "Tu verras, elle est super !" Là aussi, je confirme ! 

Quelle effervescence que les rues New-Yorkaises. Mon regard ne savait plus où se poser tant ce défilé incessant de lumières s'emparait de mon émerveillement. L'extrême gentillesse des habitants comme des commerçants m'a vraiment émue. Toujours un sourire aux lèvres, toujours une grande disponibilité, de belles qualités humaines que j'ai vraiment appréciées. 

Accompagnée de mon Prince Charmant et d'Olivier, je me suis rendue à Central Park pour découvrir l'arrivée. C'est toujours étrange de marcher dans l'allée centrale et d'imaginer que le jour de la course, cette fameuse ligne d'arrivée animera chacun de mes pas. Elle représente bien plus qu'une arche à franchir, plus encore qu'une simple ligne au sol, elle est le symbole d'une victoire personnelle. Le but ultime d'un rêve longuement choyé. Atteindre l'arrivée n'est jamais acquis. Un marathon c'est aussi l'éventualité de rencontrer l'imprévu. Une douleur, un découragement, un abandon... des mots à fuir autant que possible pour ne pas assombrir les pensées positives qui sont tellement plus dynamiques !

 

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Vendredi matin, nous avions rendez-vous pour une séance d'information et Tarcis ANCAY a abordé le thème de de la préparation du mental dans le sport d'endurance. Il nous a rappelé qu'un marathon peut se décomposer ainsi : 15% de matériel (chaussures) + 30% d'entraînement + 5% d'alimentation et enfin 50% de mental ! Autrement dit, quand on est sur la ligne de départ, il faut partir vainqueur !

S'équiper de pensées positives est une bonne philosophie : Je me sens bien, je suis décontracté, le temps est agréable, j'ai envie de réussir, je me suis bien préparé, j'y arriverai, ma tête est libre, j'ai bien profité de courir dans ma forêt verdoyante, etc...

 

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Dimanche 3 novembre à 4h50, alors que je dors bien profondément, je sens qu'on me secoue pour m'arracher à mon sommeil. J'emerge doucement de cet état serein quand j'entends mon Prince Charmant alarmé qui me dit : "Il est quelle heure ???". Je n'en ai pas la moindre idée mais je réalise soudainement qu'il y un grain de sable dans mon organisation ! Oh non.... pas ça. La veille, j'avais reculé mon réveil d'une heure en raison de l'heure d'hiver et comme il était sur le fuseau horaire de New-York, il a lui-même également reculé d'une heure. Jamais de ma vie je n'ai sauté aussi vite dans mes baskets !!!

10 minutes plus tard nous sommes dans la rue, à la recherche d'un café ouvert, si possible avec de la place. Eh oui, 45'000 marathoniens au petit-déjeuner, cela crée forcément un embouteillage au rayon des tartines. No stress, les rues sont calmes et nous trouvons une table sans la moindre difficulté. A 5h45, nous montons dans le car qui nous attend pour le transfert à Staten Island. Je me sens sereine et je profite pleinement de ce temps calme pour me reposer. Derrière moi, j'entends une conversation colorée d'impatience et de douce excitation. Mon Prince Charmant et moi engageons la conversation avec deux coureurs. L'un d'eux va courir son premier marathon et l'autre connaît déjà le parcours. Chacun échange ses trucs et astuces. Voilà un phénomène typique que je retrouve avant chaque marathon lors de ces discussions animées. Les yeux sont étincelants d'excitation avec une soif de courir vers l'inconnu. Une phrase revient sans cesse pour tous : L'envie absolue d'aller jusqu'au bout ! Soudain, mon Prince Charmant me demande si j'ai reconnu le coureur avec qui je converse. Euh non... c'est qui ? Il me répond : "C'est Philippe CHEVRIER, le grand chef-cuisinier !" Là encore, je me régale de l'esprit sportif qui prime avant tout sur nos origines et les classes sociales.

Il est environ 7h45 quand le car nous dépose à Staten Island. Le flot de runners marche en procession jusqu'aux premiers contrôles de sécurité. Quel incroyable dispositif ! Je suis du regard le petit drapeau suisse que notre accompagnant tient à la main. Nous voilà tous réunis dans une salle d'attente improvisée en plein air et très colorée. Des hauts-parleurs diffusent des informations en plusieurs langues, l'organisation est vraiment au top. Seuls la température fraîche, à peine 2 petits degrés, et le vent glacial nous inquiètent. Chacun s'emballe alors dans sa couverture ou dans des sacs poubelle pour maintenir au mieux sa température corporelle. Notre départ est à 10h55, avec la 4ème vague de coureurs. C'est à la chaleur de l'amitié que nous nous réconfortons dans ce Woodstock sportif !

 

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Ca y est, il est 10h15 et nous abandonnons notre campement de fortune pour nous diriger sur la ligne de départ. Le grand moment tant attendu est arrivé. Je suis épatée de constater que je ne ressens aucune pression, j'avance tranquillement pour rencontrer mon rêve. Lui et moi, nous avons rendez-vous ! Quitter mes vêtements chauds pour les abandonner au bord de la route, c'est comme entrer dans une ronde. Avec eux, je dépose toutes mes longues semaines d'entraînements, j'y glisse une poignée de regrets parce que je sais que ma préparation n'est pas suffisante mais je balaie aussi vite ces pensées inutiles. Si Tarcis m'entendait... il me parlerait de la forêt verdoyante !

Aussitôt, j'efface mes regrets et je fais face fièrement à mon objectif : Courir le marathon de New-York sans me fixer de chrono. Oui oui oui ! C'est bien moi qui dit cela ! A la place, j'ai mon Prince Charmant qui m'offre sa présence pour partager les 42,195 km qui nous attendent et cela n'a pas de prix. Pourquoi s'acharner à continuellement vouloir faire mieux ? Et si courir l'esprit léger, sans pression, était la vraie liberté ! C'est mon pacte du jour, JE VEUX PROFITER pleinement, prendre des photos sur le parcours et même filmer cette gigantesque fête qui va certainement durer plus de 5 heures. Qu'il fait bon se délester de l'obligation de s'améliorer ! Pour ce marathon, je revendique le droit d'être heureuse et là, je sais déjà que j'ai tout gagné !

 

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La ligne de départ est derrière nous ! Brrrrr.... il fait quand même bien froid sur le pont VERRAZZANO. Un sacré courant d'air et des bourrasques à décorner des boeufs me mordent méchamment les jambes. J'ai d'ailleurs gardé un vieux pull qui protège mes bras avec l'intention de le jeter sur l'autre rive. Ma ceinture ventrale bouge dans tous les sens, mon t.shirt trop court ne cesse de remonter et offre mon ventre au froid. Je ronchonne déjà ! C'est quoi ces mauvaises sensations ??? Je n'aime pas ça du tout, pense à Tarcis, à sa forêt verdoyante. Reviens sur sa conférence sur l'importance du mental lors d'un marathon. Attends... c'est dingue, non ? Je ne vais quand même pas pleurnicher parce qu'il fait 2°, que je suis frigorifiée et que je peine démarrer. Je suis à NEW-YORK et ce n'est pas rien alors, tais-toi ma grande et cours !

Je suis impressionnée par la longueur et la hauteur du pont (211 mètres depuis le niveau de l'eau). Selon ma montre, nous avons couru un peu plus de 2 km avant de rejoindre Brooklyn. Arrivée sur l'autre rive, c'est le premier contact avec le public. Plus nous avançons, plus les rues sont remplies de personnes portant des pancartes avec des messages d'encouragement. Je vois même le premier drapeau suisse flotter dans le vent ! Waouwwww.... si loin de chez moi et pourtant je sens les couleurs de mon pays se dérouler sous mes pas. C'est sous les cris de "Hop Suisse" que mon coeur chavire dans le bonheur ! Je cours, je vole, je m'immerge dans cette joie collective. Mon Prince Charmant surveille la montre et m'annonce que je cours un peu vite. Cela me fera toujours sourire qu'on me dise que je cours "trop" vite, je suis une vraie tortue ! N'empêche qu'il a raison mon Maître du Cadran, je ferai bien de trouver mon allure.

Je suis censée courir en 6 minutes 50 le km mais voilà, je m'enflamme. Prendre des photos et sortir ma GoPro pour filmer quelques passages de la course ne me ralentit même pas. Je me sens si bien ! Pourtant, je sais que je prends un risque énorme. C'est en analysant ma course, une fois rentrée à la maison, que je réalise à quel point j'ai manqué de prudence. Ce n'est pas mon premier marathon et voilà que je commets une véritable erreur de débutante :

km 1 : 7'29

km 2 : 6'04

km 3 : 5'54 

km 4 : 6'20

km 5 : 6'28

km 6 : 6'17

km 7 : 6'18

km 8 : 6'24

km 9 : 6'26

km 10 : 6'37 

Arghhhh passer le 10ème kilomètre en 1h04 devrait me faire TILT, c'est beaucoup trop rapide pour que je tienne dans la durée. Mon Prince Charmant ne cesse de me freiner, ce que je fais mais cela n'est pas suffisant. Le charme du marathon et son public me portent comme jamais. Je ne sens pas les kilomètres, le temps passe tout seul et mes jambes galopent avec la fougue du poulain. Je passe le semi-marathon en 2h14 soit avec 15 minutes d'avance. Quelle pomme que je suis ! C'est mon arrêt de mort que je signe. Autant je prends conscience que je ne tiendrais jamais mon allure autant je peine toujours à ralentir. 

Le Quennsboro Bridge se dresse devant moi au 25ème kilomètre. Qui dit pont, dit montée ! Incroyable comme cela perturbe mes pattes, elles sont sensibles ce deux petites bêtes ! Je ralentis enfin pour passer sans heurt d'une rive à l'autre, quittant ainsi le Quenns pour rejoindre Manhattan. Un petit détour aux toilettes devient impératif, là aussi, je me moque du chrono. La foule est toujours autant présente, de plus en plus enthousiaste et tellement colorée. Les nombreux orchestres se succèdent les uns aux autres.

J'atteins le 30 ème kilomètre après 3h30 de course, c'est bon à prendre ! J'ai 3 minutes d'avance sur l'allure que j'étais censée avoir. Pourtant... je sais que je rentre dans quelque chose de difficile et de douloureux. Mes hanches me font souffrir, les articulations crient stop mais il n'est pas question que je flanche. La forêt verdoyante de Tarcis et mon iPod m'apportent une vague de réconfort.

DSCN1225

 

La tête veut absolument continuer mais les jambes piétinent le sol sans aucune efficacité. Le terrible sentiment de produire un effort intense pour une résultat dérisoire est désagréable. Mon mur me regarde de haut ! Ok... on y est, c'est le fameux passage tant redouté. Ce fameux mur, c'est une défaillance physique bien connue des marathoniens, qui se dresse sans prévenir, généralement au 30ème kilomètre. Il correspond à l'épuisement du glycogène, autrement dit à une panne de carburant musculaire. A partir de là, ma course est devenue périlleuse. Je suis passée par le découragement, la déception, l'épuisement moral. Tarcis... tu ne voudrais pas me raconter ta forêt verdoyante ? Mon Prince Charmant tente de me rassurer mais il n'y croit pas plus que moi ! Les 10 derniers kilomètres vont être compliqués à aborder.

Pour me vider la tête, je n'ai qu'un choix : accepter que le chrono risque de prendre un méchant coup. J'ai beau dire que je m'en moque, cette petite graine d'esprit compétitif ne s'efface jamais complètement. A cet instant, c'est comme si la ligne d'arrivée prenait la poudre d'escampette pour mettre encore plus de distance entre elle et mes baskets. Ah non... je ne vais pas me laisser faire quand même, je ne suis pas venue en Amérique pour baisser les bras (entre nous, je peine à les utiliser pour rythmer la cadence !). La patience infinie de mon Prince Charmant est à la fois rassurante et agaçante ! Il est frais comme un gardon ce jeune homme ! Il aurait pu me la jouer "épuisé" par solidarité !

Je cours dans un état second, comme un robot qui perd ses boulons. C'est loin d'être esthétique et productif mais je cours quand même. Je guette les drapeaux suisses qui flottent fièrement sur mon passage. Que de sourires et d'encouragements reçus de mes compatriotes anonymes. Si l'un d'eux devait lire ses lignes, qu'il sache combien sa présence m'a portée.

L'arrivée dans Harlem m'arrache une larme. Le 5ème pont m'a coupé les jambes et je n'ai plus aucune force dans les pattes. Je ne suis plus qu'une douleur qui tente d'avancer. La seule solution qui s'impose comme une évidence : marcher quelques minutes. Autour de moi, je suis entourée de marcheurs et de rares survivants qui courent très lentement. J'évite de regarder ma montre parce qu'elle serait capable de m'énerver ! Les kilomètres n'avancent plus et le temps file. J'attends avec une impatience indescriptible Central Park mais avant cela, ça monte... ça monte tellement que je suis persuadée qu'un petit malin à soulevé le bitume pour en faire une rampe de décollage. Pfffiouuuuu, je n'avais encore jamais gravi une telle grimpette après 36 km de course. Cette fois, je crois pouvoir affirmer sans me tromper que le marathon de New-York n'est pas facile !

Mon Prince Charmant me surveille derrière la caméra qui avale ma souffrance. Je me demande si c'est vraiment décent tout ça ! Le genre film d'horreur se joue sur les derniers kilomètres. Allez... ne lâche rien, alterne la marche et la course mais ne craque pas si près de ton rêve. La ligne d'arrivée a certainement entendu mes prières parce qu'elle a ENFIN déroulé son tapis de bienvenue au paradis. Mon Prince Charmant m'a tendu la main et c'est ensemble que nous avons franchi la ligne de la récompense.

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Mon 4ème marathon était difficile

mais surtout MAGIQUE et UNIQUE !

Je n'ai aucun regret devant mon temps final de 5h16. Effectivement, j'ai mal géré mon effort et je ne peux que m'en prendre à moi-même. Ma préparation physique n'était pas suffisante. Il m'a manqué des sorties longues et pour le prochain marathon, je vais réintroduire une fois par semaine une sortie longue de marche. De même, je vais aller taquiner mes kilos en trop (6 depuis le marathon de Prague) pour les dégommer vite fait ! Tout cela m'amène à mettre de nouveaux objectifs sur le tableau de mon horizon. J'ignore encore quel sera mon prochain rêve parce que je veux me donner le temps de corriger mes erreurs.

Avant de terminer, je vous invite à vivre notre marathon au travers des images que nous avons ramenées ! Ce modeste montage-vidéo déclenche une avalanche d'émotions à chaque fois que je le visionne, faites bien attention, c'est CONTAGIEUX !

Pour visionner ma vidéo : Juste un clic ICI !

 

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Commentaires
S
Bravo pour ce super parcours je suis inscrite pour l'année prochaine pour mon premier marathon et j'espère juste franchir la ligne d'arrivé. Ça ma encore plus motive j'ai hâte merci pour ce super moment
M
@ Leila : Il est vrai que tu as couru 2 belles courses ! Joli choix pour tes rêves ! Un peu comme toi, je me dis qu'il sera plus difficile de courir après New-York, surtout une longue distance. Le public et son ambiance étaient vraiment un carburant fantastique. Je suis à la recherche de 2 marathons pour 2014 mais ce sont surtout mes week-ends de congé ou de travail qui auront le dernier mot dans ma décision. J'ai la possibilité de courir le marathon de Genève mais… la partie en campagne est tellement longue, tellement peu intéressante à mon goût, ressemblant tellement à une traversée du désert avec peu de public que je ne suis pas vraiment attirée par cette course. Si je devais y participer, il faudra que j'apprenne à puiser dans mes pensées positives pour trouver un maximum de chaleur et avancer ! Il me reste aussi la possibilité de courir le semi-marathon de Genève. Je l'ai fait en 2012 et j'ai beaucoup apprécié. Peut-être seras-tu au départ ! Bonne continuation à toi aussi. D'ailleurs, je crois bien que mon Prince Charmant m'a parlé d'une course qui a lieu cet après-midi et… il serait peut-être sage que je prépare mes affaires ! Bon samedi.
L
J'ai envie de te dire que la course qui me faisait rêver, c'était New York. C'est fait, et j'ai toujours du mal à y croire. 2013 était l'année des challenges, j'ai couru ma première course de montage: Sierre-Zinal et mon premier marathon : New York. <br /> <br /> Ca va être difficile de faire aussi bien l'année prochaine :o)<br /> <br /> Je compte refaire les courses incontournables de la région, commes les 20 kms de Lausanne mais 2014 sera sans marathon, par contre, Sierre-Zinal est déjà programmée...<br /> <br /> Continue de nous faire rêver avec tes belles courses.<br /> <br /> Bonne suite!<br /> <br /> Leïla
M
@ Leïla : Bravooo pour ton marathon, j'espère qu'il s'est bien passé mais comme New-York est MAGIQUE, quelque soit le résultat, la victoire se trouve dans l'esprit festif de cette merveilleuse et unique aventure. Je reste ébahie de constater à quel point le marathon de New-York génère une émotion commune entre tous. As-tu de nouveaux projets ? Quelle est la course qui te fait rêver ?<br /> <br /> <br /> <br /> @ Pascal : Toi aussi, tu y étais ! Quel plaisir de retrouver des marathoniens dans tous ces commentaires ! Quelle sera ta prochaine course ? Un nouveau marathon ?<br /> <br /> <br /> <br /> @ Stella : Oh oui…. je vis New-York au quotidien ! Cette euphorie est gravée et positive sacrément bien mes journées. Je me demande ce qu'ils ont mis dans la médaille, c'est elle qui d'un regard me donne une envie de sourire à la vie ! Il suffit d'oser ! S'entraîner aussi mais oser croire que c'est possible. New-York la mythique, c'est aussi pour les modestes coureurs !<br /> <br /> <br /> <br /> @ Karo74 : Bienvenue sur mon blog !!! Nous sommes presque voisines, enfin je le pense. Peut-être aurons-nous l'opportunité de nous rencontrer sur une course dans la région. J'ai une bonne nouvelle… mes kilos s'envolent ! C'est simple, je ne cours, je VOLE !<br /> <br /> <br /> <br /> @ Chloé : A tout bientôt !<br /> <br /> <br /> <br /> @ Cotopaxi : Tu mérites un grand grand grand message ! Laisse-moi juste le temps de le rédiger et… chut…. je n'en dis pas plus !
L
Super récit et que d'émotions en voyant votre vidéo. J'y étais aussi avec un ami et voir votre vidéo me donne beaucoup d'émotions.<br /> <br /> Un grand bravo pour votre course!<br /> <br /> Leïla
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