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Courir mes rêves : Journal de bord d'une débutante en course à pied
28 août 2011

Sierre-Zinal 2011

Il y a des courses qui sont bien plus qu'une course ! Sierre-Zinal est un défi pétillant, une expérience unique, une aventure indescriptible pour des coureurs populaires et aussi novices que moi. Assise devant mon écran, la tête remplie de souvenirs, je ne sais toujours pas comment donner naissance à mes phrases pour vous raconter mon Sierre-Zinal !

Le dimanche 14 août 2011, pour la 38ème édition, ce sont 30 nations qui sont représentées avec 3322 participants ! Des grands champions aux modestes coureurs, un seul parcours, une même distance : 31 km avec un dénivelé qui permet de se frotter à des sensations extrêmes. De la douleur à l'extase, du ras-le-bol à la motivation, de la lenteur de la montée à la folie de la dernière descente, Sierre-Zinal se découvre davantage au bout de ses baskets plutôt qu'au travers d'un récit. Alors ? Serez-vous assez curieux pour prendre le départ en 2012 ? Encore quelques hésitations ? Voilà quelques lignes pour colorer vos rêves :

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Samedi, la veille de la course, notre petite équipe de 5 coureurs (Carole ma voisine, Corine de Bézier, Gille de Paris, Miss Evidence et mon mari) avons pris la route direction Sierre pour retirer nos dossards.

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Le début de l'aventure commence à l'instant où l'on sort de la voiture, une foule d'hommes et de femmes de tout âge déambulent entre les divers stands, je croise quelques visages connus et toujours la même question qui revient : "C'est la première fois que tu viens ?". J'avoue que je suis soulagée de connaître le parcours ! Je sais ce qui m'attend : un doux mélange de retrouvailles avec mon défi préféré et une appréhension légitime qui me renvoie à ma petite condition physique.

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Une fois nos dossards retirés, nous reprenons la route direction Zinal. Comme en 2009, nous optons pour monter une voiture à l'arrivée. Cela nous permet non seulement de laisser un sac avec des vêtements propres mais également de nous garantir un retour plus pratique, après la course.

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C'est avec émotion que je me rends sur la ligne d'arrivée, totalement déserte. J'essaie de me persuader que le lendemain je franchirai cette nouvelle étape pour l'accrocher sur le tableau de mes rêves devenus réalité. Il faut dire que ma blessure au mollet, lors de la course de Thyon-Dixence en 2010, me laisse un goût amer et une sacrée trouille de récidive. Pas question que je me blesse et que je reste éloignée de mes baskets !

Datasport nous offre alors un sacré clin d'oeil pour nous encourager. Rien que pour nous, le chrono est immortalisé sur le temps record  de la course de Sierre-Zinal ! Waouwwww !!! Sensations garanties et profond respect surtout que je sais qu'en 2009 j'ai mis 07h27'08 pour franchir la ligne d'arrivée.

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Après une courte nuit de sommeil, le réveil nous sort du lit à 02h45. C'est fou comme au milieu de la nuit on se sent prêt à dévorer une montagne ! Un appétit d'ogre à l'heure où les autres dorment encore ! L'excitation monte alors en flèche dès le premier pied posé au sol. En enfilant mes vêtements de course, préparés méticuleusement la veille, je rentre dans mon aventure. Cette fois, tu y es Miss Evidence ! Tu ne rêves plus, tu as réellement rendez-vous avec ton défi ! Après un rapide petit-déjeuner, nous rejoignons les autres coureurs sur le départ.

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Ca y est, il est 05h00, le départ est donné. La foule profite du bitume pour courir sur les 700m qui précédent le sentier qui nous attend. C'est là que la fameuse montée débute. C'est parti pour 12 km difficiles avec 1500m de dénivelé. Courir est alors impossible, nous sommes trop nombreux mais surtout... c'est tellement raide ! Le chemin se fait plus étroit, les pierres sont nombreuses, les muscles des cuisses et des mollets sont tendus et ne comprenent pas cette douloureuse solicitation, le souffle est court, bienvenue dans la terrible montée sur Chandolin !

Gilles et Corine sont devant moi mais j'ignore quelle distance nous sépare. J'ai perdu Carole, nous étions pourtant ensemble au départ. J'ai très vite chaud. Ma lampe frontale m'est précieuse durant la première heure, j'évite ainsi de me tordre une cheville sur les nombreux gros cailloux. J'ai eu la mauvaise surprise de perdre mon élastique à cheveux avant le départ. Ma nuque est en sueur et je déteste cette sensation. Je profite alors de la lanière de la frontale pour relever mes mêches dans un style absolument pas conventionel mais tellemement plus aéré  ! Je grimpe, pas à pas, lentement, mes yeux se fixent sur les mollets qui me précédent pour ne pas penser, ne pas réfléchir. La montée est longue, ne surtout pas se laisser emporter par des pensées négatives, je sais que je vais en baver durant environ 3h20.

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En 2009, j'ai mis 3h18'51 pour relier Sierre à Chandolin. Ces maudits 12 km sont vraiment l'étape la plus pénible du parcours. Il fait nuit, le chemin est étroit, on monte lentement, on ne voit plus la fin, on marche silencieusement pour économiser nos forces et notre souffle et puis... à un moment, je sens une vague de découragement. Je me demande ce que je fais là, le sentiment que quelque chose ne va pas, je ne sens plus capable ni à la hauteur de cette course et ça fait mal à mon égo. La solitude m'envahit, contrairement à 2009 où mon mari marchait à mes côtés, je suis seule. Carole me manque terriblement, marcher avec elle m'aurait dopé. Ne pas savoir si tout va bien pour elle me préoccupe aussi. La tête me tourne, j'ai chaud, j'ai un sacré coup de mou et je m'arrête. Une fois, et deux et trois. C'est difficile à accepter pourtant je n'ai pas le choix. Je tente de ralentir mais comme je marche lentement en raison du fort dénivelé, il devient tout simplement impossible de marcher moins vite ! J'avoue : j'en bave et le mot est gentil.

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Ce qui va me permettre de ne pas lâcher, c'est de m'accrocher à mon désir de voir le jour se lever complètement, c'est l'envie folle de quitter la forêt pour atteindre Ponchette à 1870m d'altitude. Chandolin est encore loin mais au moins je verrai le bleu du ciel et les montagnes qui nous entourent. Je pense  à tout ceux qui ne connaissent pas le parcours, à Gilles et Corine. Ils doivent certainement s'impatienter de rejoindre un tronçon moins pentu. Oui, c'est long, difficile et douloureux de monter durant autant d'heures...

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J'entends un cor des Alpes. Une mélodie lointaine qui me laisse penser que son propriétaire se trouve à Chandolin. Je m'accroche à ses notes qui s'envolent entre les montagnes, elles remplissent mes pensées et chassent mon découragement. Comme une voix qui m'encourage à chaque pas, ce cor des Alpes me donne de petites ailes de courage. Allez Miss Evidence, tu peux le faire !

Alors qu'un premier tronçon plus ou moins plat se dessine devant mes yeux, je décide de courir. Violente réaction des jambes qui refusent catégoriquement cet effort supplémentaire. C'est peut-être cela la définition de Sierre-Zinal, pour un petit coureur : "La tête est d'accord, les jambes refusent". La montée laisse des traces sur tout le corps, elle est tellement cassante que la suite de la course est un rendez-vous avec des sensations contradictoires. L'envie de courir c'est aussi le désir de détendre sa musculature, de lui permettre de relâcher ses tensions. Autour de moi, quelques personnes essayent de courir avec la même réalité. On court 200m. et on marche, on reprend sur 200m. et retour à la marche. Impossible de pousser la machine ! J'écoute toujours ce cor des Alpes qui me semble plus proche et puis, après un virage, je peux mettre un visage sur cette douce mélodie. Je quitte à regret ce musicien des montagnes en le remerçiant sincèrement. Il l'ignore certainement mais il est mon phare dans la douleur.

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Enfin, j'arrive à Chandolin ! C'est le moment parce que j'ai un besoin pressant. Je me souviens qu'après le premier bâtiment, il y a des toilettes publiques. Je m'offre le luxe de quitter le parcours pour un brin de confort. Apparremment, je ne suis pas la seule à connaître ce petit coin ! Je retrouve quelques coureurs qui font la queue. Qu'importe le temps, je sais que ma condition physique ne me permet pas d'espérer des records ! Je viens pour le plaisir de participer à cette course mythique, j'aime cette parenthèse dans l'année où je sais que je vais repousser sans cesse mes limites mentales pour ne pas flancher complètement.

Je reprends ma course, un brin plus légère et soudain, mes sages paroles écrites ci-dessus s'envolent. Je franchis le contrôle de Chandolin en 3h28'54. Comme un voyant rouge, je compare mon temps de 2009 qui était alors de 3h18'51 et mon cerveau se perd dans des pensées négatives. Si j'ai 10 minutes de retard sur 2009, il est certain que je franchirai la ligne d'arrivée en plus de 7h27 (mon temps final de 2009). Cette nouvelle, je la prends comme une gifle. Au fond de moi, j'ai tout de même un petit objectif. Rien d'énorme et d'impossible, juste une raison de me battre et d'avancer : Ne pas mettre plus de temps qu'il y a 2 ans.

Je sais que je dois courir et même beaucoup pour rattraper ce retard. Je sais aussi que j'ai intérêt à ne pas courir trop tôt, sous peine de m'épuiser complètement et bien avant l'arrivée. Une fois encore, je suis heureuse de connaître le parcours. Me préserver devient ma priorité sans abandonner le projet de courir sérieusement dans la 2ème partie, soit après le Weisshorn. A peine Chandolin derrière moi, je rattrappe Gilles et Corine. Nous courons un petit moment ensemble avec chaque fois des pauses de marche dès que cela monte. Ce ne sont plus des grandes montées, juste des petits coups grimpants dans les pattes qui cassent notre allure. C'est avec eux que j'atteins Tignousa et un nouveau concert de cor des Alpes. J'en profite pour remercier sincèrement ces messieurs. Leur prestation musicale a quelque chose d'extraordinaire alors que nous sommes en montagne, loin de tout.

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La prochaine étape est le Weisshorn. Je me sens bien, je retrouve un peu de force. J'ose laisser mes jambes prendre leur rythme. Rien de bien spectaculaire mais je m'en moque, mon plaisir est de courir, de me sentir libre et vivante. Je laisse Gilles et Corine derrière moi et j'évite de trop regarder l'Hôtel du Weisshorn. Bien que proche de mes yeux, il est encore bien loin !

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Ca y est, les 20 premiers kilomètres sont derrière moi ! Je passe le Weisshorn en 5h17'08 ( 5h07'50 en 2009) et j'ai toujours mes fameuses 10 minutes de retard. Il me reste donc 11 km pour dérouler un maximum. J'aime particulièrement cette dernière étape, elle vient comme un tapis plus adapté pour accueillir mes foulées pourtant fatiguées. Je patiente encore un petit kilomètre qui monte et... et... un petit ange coise soudainement mon chemin.

photo-2556998-L- " Allez, on y va ? Tu cours avec moi ?"

Qui est cette inconnue qui m'invite à courir avec elle ? Aucune idée ! C'est d'ailleurs une question que je ne me pose même pas. Son invitation spontanée à m'accrocher à ses pas est encore plus chaleureuse que si elle donne la main. Je ressens son enthousiasme, son envie de tout donner, sa force qui lui permet de courir alors que je peine de plus en plus. Ce petit ange tombe à pic pour me booster. Je croche comme je le peux dans ses foulées. Parfois je ralentis et je m'arrête. A chaque fois, mon petit ange m'attend et m'encourage pour relancer mes jambes. Ces petits mots diffusés avec sagesse et sans aucune pression m'accompagnent et permettent à mon esprit de positiver un maximum. Je la suis comme on suit une lumière dans la nuit. Le petit ange se rèvèle un lièvre extraordinaire pourtant, c'est sa première participation à Sierre-Zinal et si je me souviens bien, cela ne fait pas longtemps qu'elle s'est mise à la course à pied.

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Mon regard s'échappe plusieurs fois sur ma montre. Soudain, le folle idée qu'il existe une infime petite possibilité d'arriver avant les 7h27 me donne une énergie phénoménale. Comme le dit mon petit ange, on court en négative split (courir plus vite la deuxième partie que la première sur une course). J'ignore comment mes jambes acceptent une telle exigence, je crois que c'est la tête qui dirige mes pattes ! Je cours et soudain la redoutable descente me rappelle que même si l'arrivée est proche, il y a encore une douloureuse étape à franchir.

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(photo Jean Marguelisch)

Mon petit ange se fait surprendre par une vive douleur au mollet. Cette fois, c'est moi qui m'arrête pour l'attendre. Je suis déchirée entre continuer et terminer ma course dans un temps meilleur qu'en 2009 où rester à ses cotés. Je découvre  une décision presque plus douloureuse que la descente. Allez, je motive mon lièvre, on repart toutes les deux et je me retourne plusieurs fois pour voir si elle me suit. Son mollet doit lui faire bien mal parce qu'elle ralentit. Je décide de l'attendre et lorsque nous sommes toutes les deux l'une à côté de l'autre, je pose ma main sur son bras en lui fais une promesse :

- "Si j'arrive avant toi à l'arrivée, je t'attends et on se prend en photo toutes les deux !"

Elle me  sourit et me répond : "OK !"

Mes jambes ont compris le message. Voilà que je cours comme une folle, je dévale la pente, je saute d'une pierre à l'autre, je rattrape une cheville qui vrille, je fais totalement confiance à mes chaussures de trail qui adhèrent parfaitement au terrain instable. La seule pensée qui me vient à l'esprit est qu'hormis une chute, il ne peut rien m'arriver ! Après des heures de difficulté, j'ai le sentiment de me vider de tout, de laisser aller ce qui me reste, de ne plus rien devoir gérer. Je cours et mes jambes se débattent comme des chevaux en furie. J'entends l'arrivée, elle a le son particulier de la foule et de la musique avec une voix dans un micro qui commente le spectacle.

Quel spectacle ! Je suis un pantin désarticulé qui danse comme un canard boiteux ! Qu'importe l'apparence, je suis ivre de bonheur, la fin est proche et la délivrance m'enflamme. Je quitte le sentier de terre pour poser mon pied sur le bitume. Aie... ça arrache... Je lâche un cri de douleur. Il doit me rester environ 400 mètres, une véritable torture. Je ne me reconnais pas, je respire mal, la tête me tourne. La route sur laquelle je cours ne me porte plus, c'est fini de se laisser aller par le rythme de la descente. Je n'ai pas d'autre choix que de mettre un dernier élan dans mes pattes, c'est cela qui me fait si mal. Je sens des larmes qui coulent, impossible de les retenir, mes nerfs lâchent. Je sens qu'on me regarde et je déteste cela. On m'encourage avec gentillesse et je m'accroche à ces mots d'inconnus. Ils me portent alors que je suis à deux doigts de m'effondrer. Cette foule incroyable qui m'accompagne me bouleverse et mes larmes coulent encore plus ! Une inconnue me prend par la main et m'aide à atteindre les derniers mètres, je n'ai même pas la force de la remercier. Soudain, je la passe cette arrivée finale. C'est fait ! J'ai réussi ! Toutes mes forces me quittent d'un coup et je sens que je vais tomber. Je cherche un appui et m'effondre sur le fourgon de Datasport. Lorsque je réalise que ce n'est pas une salle d'attente (!) je me ressaisis et cherche une barrière qui peut me servir de pilier.  

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Une fois mon souffle retrouvé, ma première pensée va pour mon petit ange. Où est-elle ? Je me redresse et la cherche du regard. Elle arrive ! Elle est là ! Je ressens une émotion très vive en l'accueillant de l'autre côté de l'arrivée. Son visage est aussi heureux que le mien, même si les traits sont tirés, nos yeux pétillent de bonheur. Je lui demande enfin son prénom et peux lui dire : Bravo et merci Françoise !

Comme promis au début de la descente, nous immortalisons notre arrivée par une photo souvenir.

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Voici en vidéo ce qu'il reste de moi, à l'arrivée !!!

J'ai décroché le ciel en relevant mon défi de faire mieux qu'en 2009 !

Sierre-Zinal 2011 en 07h27'01 soit 7 secondes de moins !

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Commentaires
M
Bonjour et bienvenue sur mon modeste blog ! <br /> <br /> <br /> <br /> Waouwwwww 23 participations à Sierre-Zinal, c'est superbe. J'aime énormément ce parcours et pour plusieurs raisons. Le décor est à couper le souffle (et il le coupe très très bien !) et oser un tel parcours, c'est entrer dans un univers inconnu. <br /> <br /> <br /> <br /> Un jour j'espère pourvoir m'entraîner correctement pour ce type de dénivelé et vraiment prendre du plaisir en courant. Actuellement, je ne suis pas encore à 50 km par semaine mais avec cela ne me semble pas impossible non plus. Le marathon étant ma priorité, je ne garde que cet objectif en tête. <br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour ces quelques lignes et au plaisir de poursuivre des échanges sur la course à pied.<br /> <br /> <br /> <br /> En glissant votre adresse mail dans la case NEWSLETTER (sur la gauche du blog), vous serez informé des prochains petits billets que je publierai.<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne journée voisin !!!
R
Bravo pour votre résultat de Sierre-Zinal cette course est exigente car il faut s'entrainer beaucoup en montée et en descente dans du terrain difficile env. 50km par semaine. Cest le seul moyen de ne pas trop souffrir.<br /> <br /> Je connais cette course, car j'ai participé 23 fois de suite, mes résutats entre 3h44 et 4h40.<br /> <br /> J'habite dans le m^me quartier que Miss Evidence
M
Tu ne me croiras pas mais... j'étais du côté de Versoix aujourd'hui et j'y retourne demain ! En fait, j'ai une formation professionnelle de 2 jours à Richelien. Impossible de ne pas avoir une pensée pour toi et ta campagne.<br /> <br /> Pour Soleure, j'avais effectivement fait un parcours de 21 km, cela explique donc que je ne me souvenais pas de cette montée !!!<br /> <br /> Bisous
S
Coucou! Ah cette 1er montée... je pense que si tu l'avais faite tu t'en souviendrai, on ne l'oublie pas.....! Ce Trail de 17 km en est à sa 3ème édition, c'est pas vieux, peut-être avais tu les 21 ou les 12.. c'est du plat et bien dans un chemin d'herbe.<br /> Allez a la re-voiure!!!!!<br /> Bisous<br /> la sandrine de V
M
Bravoooooo pour ton Trail de Soleure. La météo était avec vous et c'est tellement plus plaisant. J'aime bien l'épisode de ta 1ère montée ! J'essaie de me rappeler du parcours (s'il n'a pas changé) mais je crois que j'ai un peu la mémoire défaillante. je vois encore une grande boucle avec un chemin plein d'herbe.<br /> <br /> Je n'ai toujours pas eu l'occasion d'essayer ce type de chausson. Je ne sais pas trop qu'en penser. Imagines-tu les mettre pour courir au seulement marcher ?<br /> <br /> Merci de me rappeler les entraînements de la course de l'Escalde, il faut absolument que je les planifie dans mon agenda, toujours en fonction de mes horaires de travail. Si je ne me trompe pas dans mes calculs, nous serons à Versoix !<br /> <br /> A très très très bientôt.
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