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Courir mes rêves : Journal de bord d'une débutante en course à pied
31 juillet 2011

Les effets de la chiropratique : Pourquoi et comment ?

Ces dernières semaines, j'ai fait l'expérience de consulter un chiropraticien pour soigner mon aponévrosite de la voûte plantaire appellée aussi fascite plantaire. Non seulement j'ai découvert une tecnhique de soin qui m'était inconnue mais grâce à elle : Depuis un mois et demi de traitement, je n'ai presque plus de douleur et j'ai repris la course à pied ! Alors que mon physiothérapeute me présageait de longs mois de repos pour soigner mon pied, je suis incroyablement surprise de mon rétablissement.

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Le terme chiro vient du grec kheir qui signifie « main ». Le traitement chiropratique consiste à pratiquer des manipulations aux régions cervicale, dorsale et lombaire et sur d’autres parties du corps afin d’ajuster les vertèbres, dégager les blocages et rétablir l’équilibre physiologique.

Une origine étonnante : En 1895, l’Américain Daniel David Palmer, qui était alors guérisseur depuis 9 ans, aurait rendu l’ouïe à un homme sourd en replaçant une de ses vertèbres. Selon la théorie élaborée par Palmer, de très nombreux problèmes de santé sont causés par les subluxations de la colonne vertébrale qui entravent les influx nerveux et empêchent l’énergie vitale de bien circuler. C’est sur ces bases et après avoir raffiné sa technique qu’il a fondé la toute première école de chiropratique.

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Le patient ressent immédiatement dans son corps les effets d'un traitement chiropratique destiné à rétablir la mobilité articulaire. En revanche, il ne sait pas toujours comment le chiropraticien parvient à obtenir ce résultat : que se passe-t'il exactement lorsque des impulsions finement dosées sont appliquées sur une articulation dont la fonction est entravée ?

Le chiropraticien utilise différente techniques manuelles pour résorber le blocage d'une articulation ou rétablir sa mobilité. Il fait bouger l'articulation - les articulations vertébrales également - dans ses propres limites physiologiques en appliquant des impulsions manuelles, précises et finement dosées. En séparant l'une de l'autre les surfaces articulaires bloquées, il rétablit entièrement ou partiellement la mobilité articulaire. Cette technique donne souvent lieu à des malentendus qu'il convient de dissipier : le chiropraticien ne déboîte jamais une articulation et ne la remboîte pas.

Observons le travail d'un chiropraticien qui traite une articulation, geste après geste - et apprenons à connaître les acteurs corporels impliqués et leurs tâches respectives.

L'articulation est une liaison mobile entre deux ou plusieurs os. On oublie souvent que la colonne vertébrale est également constituée de toute une série d'articulations. Elles s'unissent les unes aux autres au niveau des surfaces glissantes en cartilages. La capsule articulaire contient le liquide synovial et entoure la plupart des articulations. Ce liquide synovial assure la nutrition du cartilage articulaire, la lubrification des surfaces articulaires et exerce une fonction d'amortisseur. Les capsules articulaires, les ligaments, les tendons et les dépressurisations à l'intérieur de la capsule articulaire maintiennent en contact les structures de l'articulation. Les ligaments relient les os les uns aux autres, les tendons assurent la liaison entre les os et les muscles. Les tendons transmettent aux articulations la force exercée par les muscles.

Les muscles sont les éléments actifs d'une articulation : ils ont une tension de base. Le système nerveux détermine et contrôle la tension de base qui augmente à chaque stimulation - par exemple en situation de stress, après la consommation de caféine ou de nicotine. Les récepteurs font office de capteurs, par exemple dans les articulations, les muscles, les tendons, les ligaments et la peau. Ils enregistrent les stimuli internes et externes : pression, extension, chaleur, froid. Les récepteurs "traduisent" ces sensations en un langage compréhensible pour le système nerveux et les transmettent à la moelle épinière, un prolongement du cerveau. Les différentes informations y sont interprétées, retransmises dans la même zone corporelle et envoyées dans d'autres régions.

Plus le flux d'informations en direction du cerveau et de la moelle épinière est important, plus nombreux seront les messages adressés aux récepteurs articulaires, aux muscles et au système nerveux végétatif. Suite à une blessure du genou par exemple, des informations en plus grand nombre seront adressées à la moelle épinière et au cerveau pour y être interprétées. Par la suite, des messages plus nombreux sont envoyés aux muscles correspondants : la tension nerveuse augmente ainsi que la douleur. En général, lorsqu'une information est transmise à la moelle épinière par une certaine région corporelle, la réponse est envoyée dans la même zone : suite à une blessure du genou, des ordres d'intervention sont transmis principalement aux muscles de la cuisse et de la jambe.

L'état de la colonne vertébrale influence donc le système nerveux : lorsqu'elle est en bonne santé, les articulations vertébrales n'émettent que peu de messages en direction de la moelle épinière et du cerveau et les informations adressées aux muscles ne sont pas très nombreuses : la tension musculaire est normale et la musculature est prête à travailler.

Lorsque le fonctionnement de la colonne vertébrale est entravé par une articulation vertébrale bloquée, les récepteurs des articulations vertébrales émettent des informations plus nombreuses en direction de la moelle épinière et du cerveau. Des messages en plus grand nombre sont envoyés par la suite à la musculature de la zone concernée mais également dans les régions avoisinantes : les muscles des articulations périphériques captent également ces messages.

Les muscles augmentent à présent leur tension de base. Ils se contractent démesurément pendant l'effort. L'accroissement de la tension musculaire diminue l'irrigation sanguine dans les muscles et donc leur approvisionnement en "carburant musculaire". Les cellules musculaires ne parviennent plus à se décontracter et la fonction musculaire est perturbée, les muscles ayant perdu tonus et vitalité.

Et les ennuis s'installent... L'articulation concernée est surchargée. A chaque mouvement, la force de traction et la pression augmentent excessivement. Cartilage, capsules articulaires, ligaments et tendons sont affectés, dans la même mesure que la musculature environnante qui doit à présent effectuer des tâches inhabituelles. Les conséquences : dysfonctionnement, inflammation des tendons et des bourses muqueuses, blessures musculaires et douleurs. Pour les éviter, le patient adopte une posture de ménagement, qui à son tour, surcharge les articulations et les muscles intacts - qui seront eux aussi endommagés, au fil du temps.

Le chiropraticien entre en scène à ce moment : sa tâche est d'interrompre le cercle vicieux de la douleur. Le traitement chiropratique lui permet de résorber le dysfonctionnement de l'articulation vertébrale et de diminuer ainsi le flux d'information en direction de la moelle épinière. La musculature n'est plus surchargée de messages et sa tension de base se normalise. La fonction musculaire s'améliore, la surcharge diminue, les irritations et les inflammations sont atténuées.

Un léger craquement est parfois perçu au cours du traitement : une décompression se produit dans l'articulation lorsque les éléments osseux sont séparés les uns des autres, certains composants du liquide synovial prennent une forme gazeuse et produisent ce son caractéristique mais indolore.

Les troubles articulaires sont souvent insidieux et les patients ne les ressentent pas immédiatement. Une consultation chez un chiropraticien est donc conseillée dès les premiers symptômes de troubles articulaires dans la colonne vertébrale, les bras ou les jambes. Il essaiera de résorber les troubles aussi rapidement que possible, afin d'éviter des douleurs longues et pénibles.

Source : Revue Chiropratique & Santé N° 2 - www.chirosuisse.info

Pour les sportifs, voici également un lien intéressant avec une liste des blessures pouvant être soignées par un chiropraticien : Un petit clic ICI ! Pour terminer, je vous propose encore un peu de lecture avec un blog sympathique et réunissant de nombreux articles : ICI

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Commentaires
M
Salut Claude !<br /> <br /> Cela me fait plaisir de te lire. Comment vas-tu ?<br /> <br /> Comme tu le dis, s'attaquer au mal est tellement logique pour éviter qu'une douleur revienne. Il m'aura fallu une rencontre avec un chiro pour regarder mes blessures sous un autre aspect.<br /> <br /> Actuellement, mon fils de 13 ans a commencé un traitement avec mon chiro. La première consultation nous a déjà donné une réponse formidable. J'écrirai un article à ce sujet, lorsque nous aurons un peu plus de recul. Je suis convaincue que cela vaut vraiment la peine de considérer un souci de santé dans son origine et de lui apporter une approche manuelle, évitant bien souvent des doses de médicaments pas forcément nécessaires.<br /> <br /> Au plaisir de te lire et de te revoir sur une course. Bonne journée à toi !
C
s attaquer a la cause du mal c est mieux que de soigner les effets.car si on ne les elimine pas le mal reviendra . les sportifs de tres haut niveau vont chez le chiro ou comme on dit de l autre cote de la frontiere chez l osteo regulierement meme sans bobo pour detecter les besoins de remise en place de ce qui aurait pu se deplacer et provoquer une blessure. je suis un patient au moins 2 fois par an et plus si besoin<br /> de ces soins.il est peut paraitre etrange d aller chez le chiro sans problmeme mais il vaut mieux prevenir que guerir .
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