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Courir mes rêves : Journal de bord d'une débutante en course à pied
13 avril 2011

Participer à un marathon, n’est pas anodin !

Je connais un cocktail intense de plaisir pour dessiner un marathon !

Pour cela, il faut un subtile dosage d'amour de la course à pied et des doigts qui courent sur le clavier. Cette recette existe et je l'ai découverte sur le site Run, Reporter, Run sous la forme d'un précieux témoignage. Avec l'aimable autorisation de  son auteur, Jean-Pierre, je publie son article qui sera certainement une source d'informations pour rêver avec sagesse.

runner__puis_

Le marathon est une distance exigeante, pas une course à laquelle on participe à la légère, sur un coup de tête. Plusieurs mois avant, on choisi «sa course» et l’on «s’engage»  pour deux mois dans une préparation spécifique. Chacun à son rythme et chacun son objectif. Terminer son premier est une grande fierté, elle permet d’accéder à la famille des «marathoniens» ce qui n’est pas rien.

Vient ensuite le temps des performances, de la chasse aux chronos. Fini le simple plaisir de participer, de flâner, d’attendre les copains. Chaque minute compte, rien n’est laissé au hasard, on emporte son ravitaillement, on ne s’arrête plus, on prend à la volée.

Je me souviens à mon premier marathon de Paris, chaque tunnel sur les quais me donnait le frisson, il y avait des chants, des cris. La joie de passer la Tour Eiffel qui symbolise le 30e km, car ensuite c’est l’inconnu. Tout va bien, il fait beau, il y a du public et passé la Maison de la Radio, c’est le «triangle des Bermudes» le parcours est à l’ombre, les rues sont étroites, le public est plus rare et surtout… ça fait mal !

La traversée du Bois de Boulogne se fait souvent en solitaire, malgré les autres concurrents. Les allées sont longues, interminables. Pourtant, l’on s’accroche, on serre les dents, on pense à ceux que l’on aime et ça passe ! Pas toujours dans le temps escompté, mais ça passe…

La ligne d’arrivée, est sournoise car cachée par un virage. Vous n’y croyez plus et elle surgit d’un coup à l’issue d’un grand rond-point. La fatigue s’envole, les forces reviennent et vous sprintez. Le corps est une magnifique machine, quelques instants auparavant vous n’arriviez plus à mettre un pied devant l’autre.

Vous franchisez cette ligne et un énorme sentiment vous envahit, des frissons vous parcourent le corps, des larmes coulent. Vous êtes épuisés, musculairement mais aussi nerveusement. Vous passez du rire aux larmes en permanence. Vous cherchez vos compagnons pour partager cette joie.

Vient ensuite la grosse erreur, s’asseoir sur l’immense trottoir de l’avenue Foch. Vous êtes bien avec votre médaille autour du cou, votre bouteille de Gatorade à la main, vous savourez ! Le souci c’est pour repartir.  Vos jambes  ne veulent plus  se déplier, elles sont raides. Mais alors comment faire pour rejoindre la maison. C’est la que commence la seconde épreuve !

C’est pour toutes ces raisons que j’aime le marathon, il représente une aventure, sportive et humaine.

Jean_Pierre

Quand il y a quelques semaines mon corps a refusé de suivre la préparation sous prétexte d’une déchirure au mollet, le ciel m’est tombé sur la tête. Nous mettons tellement de nous-même dans ces préparations, que ne pas aller au bout était impensable. Surtout que je sortais d’un semi-échec lors du précédent marathon. J’avais besoin de remettre les pendules à l’heure. J’avais trop de choses à prouver, enfin, à me prouver. Je sais que je suis capable de passer sous les 3h. Je me suis donné trois ans, en partant de 4h10, la première fois, puis 3h29 et l’an dernier 3h15. Cette année je devais faire 3h05. C’est foutu pour Paris, mais l’année n’est pas terminée. J’ai fixé le nouvel objectif ce sera Amsterdam au mois d’octobre 2011.

Jean-Pierre Giorgi

Source : http://runreporterrun.wordpress.com/

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Commentaires
J
Merci à tous pour vos encouragements, je suis en parenthèse mais je vais revenir fort. J'ai besoin de but et d'objectif pour continuer à avancer. A bientôt sur des courses ou sur le blog.<br /> <br /> Jean-Pierre<br /> http://runreporterrun.wordpress.com/
M
Je pense que Jean-Pierre à plusieurs marathons derrière lui. Si il le désire, il pourra nourrir notre motivation avec un nouvel article. Le clavier est à lui, tout comme à toute personne qui souhaiterait m'envoyer un petit billet. C'est avec grand plaisr que je publierai tout sujet en relation avec la course à pied.
T
Ta volonté fera que tu y arriveras jipe ! Prends soin de toi , soigne bien ta blessure et Amsterdamnc est pour toi ! On sera la pour t applaudir ! Merci pour Ca magnifique recit. Sandrine
R
çà donnes des frissons... un beau témoingnage
C
Le marathon Amsterdam est ultra roulant, propice pour faire un bon chrono.<br /> Mais avant tout il doit écouter son corps Jean-Pierre Giorgi même à l'entraînement et dans un 1er temps c'est 6 semaines de repos pour consolider sa déchirure et ensuite reprendre tout doucement sans griller les étapes, le temps perdu ne se rattrape jamais en course à pied. <br /> Bonne journée.
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