Séance au bord du Rhône

Il y a des journées où il fait bon évacuer les émotions négatives ou les stresses inutiles. Ma technique : "un rendez-vous avec mes baskets". Cette méthode ne m'a jamais fait faux-bond, elle fonctionne comme la meilleure des évasions. Mes petites cellules s'organisent alors pour réunir l'énergie qu'il me reste, après une journée de 10 heures au travail, et avant que je n'enfile mon uniforme de maman de 4 enfants.

Un rapide coup d'oeil à la batterie de ma montre Garmin, une petite place sur mes oreilles pour mon fidèle I-pod et je m'offre même le luxe de percher un sac, type camel-bag, sur mes épaules. C'est la toute première fois que je m'équipe de mon bar ambulant. Ma terrible soif, lors de la Course des Ponts, me laisse une petite apréhension pour avaler du kilomètre sans me désalthérer. Récemment, je lisais un sujet concernant les différentes manières de me ravitailler en liquide. La bouteille à la main ne m'avait pas convaincue et la simple idée de sentir ma ceinture porte-bidon valser sur mes hanches ne me tentait pas du tout. Je me suis alors souvenue qu'un sac à dos m'attendait au fond d'un placard. Evidemment, j'utilise déjà ce matériel pour de longues marches, il me reste à le tester en course à pied.

Je reconnais savourer mes séances en musique mais surtout, ce que j'apprécie plus encore, c'est la mélodie qui efface le bruit de l'eau dansant dans mon dos ! Mais comment font les trailers, avec leur bar ambulant qui gigote à chaque foulée ? Heureusement que je teste toujours mon matériel avant de l'emporter sur une course ! Au fil des pas, le camel-bag et moi sympathisons. Chaucun remplit sa mission, je cours et lui, il adhère à mon dos comme une seconde peau. Je ne peux pas dire qu'il me gène vraiment, j'en arrive à l'oublier complètement.

De temps en temps, il me délivre cette eau si précieuse. C'est alors un soutien fantastique qui me confime que je suis vite assoiffée ! Avec l'arrivée des beaux jours, le camel-bag risque bien d'être mon sésame. Aujourd'hui, il était non seulement assorti à mon t.shirt vert mais également en parfaite harmonie avec mon parcours au bord du Rhône.

C'est ainsi que je me suis offert une sortie de 10,5 km dans un décor très nature. Malheureusement, mon appareil photos ne m'a pas suivie. Ce n'est que partie remise ! Grâce à ma montre Garmin Forerunner 305, je peux extraire quelques indications qui agrémenteront mon récit du jour.

Demain, c'est mercredi et j'ai la chance d'avoir congé. Entre vie familiale et repos, je publierai certainement un excellent témoignage d'un coureur ayant participé au Marathon de Paris. En attendant, je vous souhaite à tous et à toutes de bons entraînements et... pour les débutants et débutantes : "Ne lâchez pas, tenez bon, il n'y a que du positif au bout de la route !"